Nouvelle escalade dans le conflit entre les médecins résidents et les autorités. Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra) a appelé tous ses membres à ne plus assurer les gardes d’urgences ni celles des services, à partir du 29 avril, selon un communiqué du collectif daté de mardi 24 avril.
Cette décision, qui risque de plonger les hôpitaux algériens dans une situation de crise à cause du manque de personnel soignant qu’elle provoquera, a été prise en réaction au traitement qu’ont reçu les résidents lors de la manifestation qu’ils ont organisée à Alger mardi.
Dans son communiqué, le Camra dénonce les forces de l’ordre qui ont « agressé les résidentes et résidents » lors de la manifestation.
Les résidents ont également rappelé les motifs de leur manifestation de ce mardi, à savoir « une loi de santé faite sur mesure pour détruire le système de santé et aggraver la prise en charge du malade déjà médiocre » et le service civil qu’ils qualifient d’« archaïque et inefficace ».
En plus de l’arrêt des gardes, le Camra a appelé ses membres aux « actions nationales prochaines », ce qui annonce de nouvelles tentatives de manifestations à Alger ou dans d’autres wilayas.
| LIRE AUSSI : Comment les résidents ont bravé une nouvelle fois l’interdiction de manifester à Alger