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Hirak : des manifestations à Bejaia, Tizi Ouzou et Bouira

Hirak : des manifestations à Bejaia, Tizi Ouzou et Bouira

Deux manifestations populaires se sont déroulées ce vendredi à Béjaïa et Tizi Ouzou. A Bouira, une marche a eu lieu à Haizer et El Asnam pour réclamer la libération des détenus du Hirak dont le nombre dépasse les 200, selon le décompte du Comité national pour la libération des détenus.

A Bejaia et Tizi Ouzou, les manifestants ont brandi les drapeaux nationaux et l’emblème berbère. Ils ont scandé les slogans habituels du Hirak, dénoncé les élections législatives du 12 juin, et réclamé l’instauration d’un Etat de droit.

Des manifestations à El Asnam et Haizer

Ils ont réitéré leur soutien aux détenus d’opinion qui croupissent dans les prisons algériennes, et réitéré leur détermination à poursuivre les manifestations pacifiques.

| Lire aussi : Interdiction des marches du Hirak : les explications de Tebboune

A Bouira, dans le centre-ville, la marche du vendredi a été interdite par les forces de l’ordre pour le 5e vendredi consécutif, mais des manifestations ont eu lieu à Haizer et El Asnam où les manifestants ont réclamé la libération des détenus du Hirak, selon le quotidien El Watan.

A Alger, et depuis l’annonce dimanche 9 mai du ministère de l’Intérieur d’exiger une autorisation pour les marches, les manifestations hebdomadaires du Hirak ont été empêchées par les forces de sécurité.

Dans un entretien à RFI publié mardi 15 juin, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement Ammar Belhimer a indiqué que depuis la décision du Haut conseil de sécurité (HCS) de classer Rachad et le MAK comme organisations terroristes, « il n’y a plus de manifestations et le néo-Hirak est condamné à disparaître à ce titre. »

Pour lui, le Hirak a « terminé sa mission avec les élections présidentielles » du 12 décembre 2019. « Ce qui se produit après les élections présidentielles, c’est ce que j’appelle le « néo-Hirak », une excroissance du Hirak initial qui est complètement investi par les mouvements terroristes. Soyons clairs, Rachad, d’une part, et avec l’association des mouvements séparatistes qui est le MAK », a-t-il expliqué.

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