C’est un changement d’envergure qui a été opéré ce lundi 8 mars au sein de Sonatrach. Nommés par décret présidentiel, huit vice-présidents ont été installés dans leurs fonctions par le PDG de la compagnie nationale des hydrocarbures.
Mohamed Slimani, 51 ans, est nommé vice-président des activités exploration et production.
Amine Melaika, 46 ans, est le nouveau vice-président en charge de l’activité transport par canalisation.
Nasreddine Fatouhi, 55 ans, est vice-président en charge de l’activité liquéfaction et séparation.
Batouche Boutouba, 50 ans, devient vice-président en charge de l’activité raffinage et pétrochimie.
Seule femme de la liste des nouveaux managers, Fatiha Neffah, 49 ans, est nommée vice-président en charge de l’activité commercialisation.
Rachid Zerdani, 49 ans, est nommé vice-président responsable de la stratégie, de la planification et de l’économie.
Hadj Djilali Abouda, 55 ans, est vice-président en charge des finances.
Enfin, Fethi Arabi, 49 ans, est vice-président responsable du business développement et du marketing.
Ces changements interviennent alors que Sonatrach est confrontée à une crise majeure née de la forte baisse des prix du pétrole. Le groupe compte réduire de 50% son budget pour 2020 et reporter les projets qui ne revêtent pas un caractère urgent, a annoncé hier son PDG Toufik Hakkar dans un entretien au quotidien El Khabar.
« Concernant le niveau des dépenses d’investissement et de recrutement pour cette année et face aux retombées de cette crise sur l’offre et la demande, nous sommes en passe de réduire toutes les dépenses qui n’impacteront pas le niveau futur de la production, l’objectif étant de reporter certains projets et de réduire les charges d’emploi de près de 30%, à même d’atteindre l’objectif tracé à savoir 7 milliards de dollars soit l’équivalent de 50% du budget de Sonatrach pour cette année », a déclaré M. Hakkar.
Il a indiqué que Sonatrach a entamé effectivement la mise en œuvre d’un programme de réduction des charges « pour améliorer les performances de la société durant l’année en cours et assurer les recettes fiscales au Trésor public ».