Les possibilités de s’installer légalement au Canada risquent de se réduire pour les Algériens, en raison de la volonté du gouvernement du Québec de réduire les seuils de l’immigration à compter de l’année prochaine.
Selon des médias canadiens, dont le journal Le Devoir, le gouvernement du Québec compte en effet limiter les seuils de l’immigration à 25.000, 35.000 ou 45.000 nouveaux arrivants par année à partir de 2026 et jusqu’à 2029.
Les seuils de l’immigration pourraient être réduits de plus de moitié
La réduction du nombre des nouveaux arrivants devrait s’accompagner d’une baisse du nombre des travailleurs temporaires à Montréal et à Laval, souligne la même source.
Dans le cadre de la planification pluriannuelle de l’immigration, le gouvernement de la province francophone, très prisée par les Algériens, compte consulter des experts à ce sujet l’automne prochain.
Si cette réduction du nombre des nouveaux arrivants est actée, la baisse sera très conséquente dès l’année prochaine. Pour 2025, le gouvernement québécois a fixé le nombre des nouveaux résidents à 67.000. Ce chiffre pourrait être réduit de plus de moitié entre 2026 et 2029.
L’idée de réduire le nombre des nouveaux arrivants dans la province ne date pas d’hier. En 2022, et en pleine campagne électorale, le premier ministre du gouvernement du Québec, François Legault, avait estimé qu’il serait « un peu suicidaire » d’accueillir plus de 50.000 immigrants par année.
Le Québec veut aussi réduire le nombre des travailleurs étrangers temporaires
Même si ce nombre a été dépassé lors des années suivantes, les autorités québécoises veulent revenir à la charge, à travers la révision à la baisse des seuils à partir de l’année prochaine.
Pour sa part, l’Institut du Québec, a plaidé, dans un rapport publié mercredi dernier et cité par Le Devoir, pour une augmentation des seuils des nouveaux arrivants à 90.000, une hausse qui permettrait à plus d’étrangers d’obtenir un statut permanent, pour que les seuils soient réduits graduellement ensuite.
Concernant toujours la volonté de réduire l’immigration, le gouvernement du Québec a soumis à la consultation, pour la première fois, une proposition visant à réduire le nombre des travailleurs étrangers temporaires, avec comme objectif une réduction de moitié.