
L’Algérie durcit encore les conditions d’importation, avec une nouvelle disposition qui vient d’être prise sur instruction du président de la République concernant le règlement des importations par crédit documentaire.
Elle a été contenue dans une note de l’Association des banques et des établissements financiers (Abef) datée du 15 avril 2021 et adressée aux présidents et directeurs généraux des banques et des établissements financiers de la place.
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La note, que TSA a consulté, rappelle que « le règlement des importations par crédit documentaire intervient à la réception des documents et par conséquent avant le dédouanement des marchandises y afférentes ».
Il s’agit, selon l’Abef d’une instruction du président de la République transmise au ministre des Finances par le biais du Premier ministre.
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Aussi, l’Abef invite les dirigeants des banques à « faire preuve de vigilance avant d’autoriser l’utilisation du crédit documentaire comme mode de paiement des importations ».
Il leur est recommandé, à ce titre, d’avoir « une connaissance parfaite de la clientèle qui souhaite recourir à cet instrument ». L’Abef ne fixe aucun critère aux banques pour sélectionner les clients. Autrement dit, les banques sont tenues responsables de la qualité des importateurs qui utilisent le crédit documentaire pour le financement de leurs importations.
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