
L’Algérie multiplie les mesures pour renforcer le contrôler sur le commerce afin de lutter contre la fraude aux importations, réduire les transferts de devises, préserver les réserves du change et encourager le développement de la production nationale. Une nouvelle règle a été instaurée dimanche 11 août par le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations. Ce dernier exige des entreprises de domicilier leur programme prévisionnel d’importation dans une seule, selon une note que l’Association des banques et établissements financiers (Abef) a transmise aux banques algériennes.
Importations : les entreprises algériennes sommées de choisir une seule banque
Les grandes entreprises sont toutefois autorisées à domicilier leurs opérations d’importation auprès de plusieurs banques, mais elles doivent informer le ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations. Dans sa note, l’Abef ne précise ce qu’elle définit comme grandes entreprises en Algérie.
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A leur tour, et selon cette note, les banques doivent obligatoirement transmettre les programmes d’importation domiciliés à leur niveau, au ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations.
Le département de Kamel Rezig a lancé fin juin dernier une vaste opération et d’audit des importations qui concerne toutes les entreprises publiques et privées.
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Parmi les mesures phares qu’il a prises figure l’obligation faite aux entreprises, quels que soient leur taille et leur domaine d’activité, de présenter un programme prévisionnel d’importation (PPI) pour le second semestre 2025.
Ce document, qui doit être validé par le département de Kamel Rezig, est exigé depuis le 9 juillet dernier, pour la domiciliation bancaire des opérations d’importation. Sans le PPI, aucune importation n’est possible en Algérie. Même les nouveaux investisseurs dont les projets industriels sont en phase de réalisation, sont concernés par cette mesure.
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