
L’Algérie continue de prendre des mesures pour renforcer le contrôle sur les importations, afin de lutter contre la fraude qui a pris une ampleur considérable ces dernières années, encourager la production nationale et préserver ses réserves de change.
Depuis début juillet, les sociétés qui importent des produits dans le cadre du fonctionnement et/ou de l’équipement sont soumis au Programme prévisionnel d’importation pour le second semestre 2025.
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Ce document, qui doit être validé par le ministère du Commerce extérieur et de la promotion des exportations, est indispensable pour les opérations de domiciliation bancaire et de dédouanement des marchandises importées.
Importations : le PPI exigé pour de nouveaux produits
Il est désormais exigé aux importateurs de produits agricoles et pharmaceutiques « destinés à la revente en l’état », selon une note de l’Association des banques et établissements financiers (Abef) adressée ce mercredi 15 octobre aux banques. La mesure est entrée en vigueur aujourd’hui et c’est le ministère du Commerce extérieur qui a décidé d’imposer cette obligation.
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Les banques sont donc instruites d’exiger le PPI aux opérateurs économiques (personnes morales ou physiques) « exerçant dans le domaine de la revente en l’état de produits agricoles et pharmaceutiques » le programme prévisionnel d’importation du second semestre 2025, visé par les services du ministère du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations.
Cette exigence s’applique pour toute opération de domiciliation d’importation des produits agricoles et pharmaceutiques destinés à la revente en l’état.
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