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Impôts : Djerad veut que l’informel paie sa part

Le premier ministre Abdelaziz Djerad a pointé du doigt ce lundi un problème majeur dont souffre les entreprises en Algérie ; l’absence d’équité en matière fiscale.

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Impôts : Djerad veut que l’informel paie sa part
[APS]
Chabi Ouardia
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C’est assurément l’un des grands défis que le Gouvernement Djerad II est appelé à relever pour relancer la machine économique, au-delà du modèle adopté : comment parvenir à endiguer l’économie parallèle qui prive l’État de ressources fiscales et parasite la promotion de l’investissement.

Dans son allocution ce lundi l’ouverture des travaux des Assises nationales sur la réforme fiscale, le Premier ministre Abdelaziz Djerad a reconnu que « l’économie parallèle, malgré tous les efforts déployés par les pouvoirs publics pour faciliter son intégration, continue de bafouer les règles légales, ce qui constitue un préjudice pour la conformité fiscale ».

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Résultat, selon lui : « l’absence de contribution aux recettes fiscales des opérateurs activant dans le circuit parallèle oblige les opérateurs activant dans la légalité et honorant leurs obligations fiscales à supporter l’ensemble de la charge fiscale ».

Outre ces tares, l’informel, contre lequel toutes les stratégies adoptées par les gouvernements successifs se sont révélées vaines, probablement en raison de l’existence de puissants lobbies, grève également l’efficacité des politiques publiques.

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« Le phénomène de l’économie parallèle contribue également à réduire l’efficacité des politiques publiques de relance et de promotion de l’investissement », a déploré Abdelaziz Djerad dont les propos ont été repris par l’agence officielle.

« Car, a-t-il expliqué, elle constitue un obstacle à la bonne marche de l’économie nationale, qui bafoue les règles de la concurrence loyale et prive l’État des ressources financières escomptées ».

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Face à ce constat, Abdelaziz Djerad a invité les participants à ces assises à formuler des propositions et des exposés à même d’assurer la conformité fiscale des contribuables en garantissant un équilibre entre les capacités des opérateurs économiques et les besoins de financement de l’État, tout en veillant à assoir une répartition équilibrée de la charge fiscale.

Selon le Premier ministre, il est nécessaire pour l’administration fiscale de « prendre en considération le principe d’équité en faisant en sorte que la charge fiscale soit également répartie sur les contribuables comme c’est le cas notamment au niveau de l’impôt sur le revenu ».

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