Politique

Incarcération du journaliste Rabah Kareche : la brève réponse de Tebboune

Rabah Kareche, correspondant du quotidien Liberté à Tamanrasset, est en détention provisoire depuis lundi 19 avril, après avoir passé la nuit en garde à vue.

Le journaliste est poursuivi pour « atteinte à l’intégrité du territoire national », « publication volontaire de fausses informations susceptibles de porter atteinte à l’ordre public » et « diffusion volontaire de fausses informations susceptibles d’attenter à l’ordre public et usage de divers moyens pour porter atteinte à la sûreté et l’unité nationales ».

« Il a joué à tort au pyromane sur un sujet très sensible. Très grave »

Depuis, aucun responsable ne s’est exprimé sur le cas du correspondant de Liberté alors que la constitution interdit l’incarcération des journalistes à cause de leurs écrits. La question a été posée au président Abdelmadjid Tebboune qui a répondu très brièvement dans un entretien au magazine français Le Point, publié ce mercredi 2 juin.

« Il a joué à tort au pyromane sur un sujet très sensible. Très grave », a répondu le chef de l’État, sans s’étaler. Le président Tebboune n’a pas précisé la nature du « sujet sensible » qui a été abordé par le journaliste dans son article publié dans le quotidien Liberté.

La convocation du journaliste, par les services de police, « est intervenue après la publication dans l’édition du dimanche 18 avril de Liberté, d’un article sur une manifestation de citoyens contre le nouveau découpage territorial », avait indiqué son journal au lendemain de son arrestation. La date du procès de Rabah Kareche n’est pas encore fixée

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