Société

Inondations : les BMS de Météo Algérie mis en cause

Tahar Melizi, délégué national aux risques majeurs au ministère de l’Intérieur, a rejeté, ce lundi 24 septembre, l’idée selon laquelle les Collectivités locales soient entièrement responsables des inondations survenues récemment dans les villes de l’Est du pays.

« Je ne suis pas d’accord de dire que la défaillance vient des Collectivités locales car elles font avec les moyens dont elles disposent », a-t-il expliqué sur les ondes de la radio Chaîne III.

Parmi les causes des inondations qualifiées de « situation particulière cette année, exceptionnelle et inédite », figurent, selon M. Melizi, les « BMS non précis » envoyés par le Centre national de météorologie. « À Constantine, il n’y a pas eu de BMS prévenant qu’un événement allait survenir. Même chose à Aïn Kbira et Tébessa. Les BMS n’arrivent pas au bon moment et ne sont pas précis », a-t-il ajouté.

Tahar Melizi suggère d’essayer d’apporter plus de « précisions » par rapport à ces événements. « Il y a des endroits où il n’y a pas les BMS du tout. On n’a pas les moyens techniques pour alerter la population. On informe à travers les radios locales ». a-t-il précisé.

Pour Tahar Melizi, la deuxième raison de ces catastrophes naturelles est le retard dans la finalisation des cartographies des zones sismiques et inondables. Ce projet a été confié au Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (Craag) et le Centre national de recherches appliquées en génie parasismique (CGS). « Elles (les cartographies) sont en train de se faire. Le Craag et le CGS préparent un micro-zonage des wilayas du Nord (…) Nous n’avons pas encore la cartographie des zones inondables », a-t-il ajouté.

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