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« Je veux être une partie de la solution » : campagne virtuelle pour le port du masque

« Je veux être une partie de la solution » : campagne virtuelle pour le port du masque

Devant la flambée du Covid-19 en Algérie, des internautes ont pris l’initiative de lancer une campagne virtuelle de sensibilisation, axée principalement sur le port du masque et l’observance de la distance minimale d’un mètre dans les lieux publics. 

La campagne s’attaque au négationnisme d’une frange de citoyens et cible l’aspect de la perception « négative » qu’on certains des mesures et recommandations des autorités et des professionnels de la santé.

Porter le masque ne signifie pas qu’on a peur ou qu’on est sous l’emprise des autorités politiques, tel est le message substantiel livré par un post largement partagé, notamment sur Facebook.

« Je veux être une partie de la solution »

« Je veux être une partie de la solution. Je porte un masque dans les lieux publics et je reste à un mètre de toi. Je veux que tu saches que je te respecte et que même si je n’ai pas de symptômes, je peux te contaminer. Je ne vis pas dans la peur du virus, je veux seulement être une partie de la solution et non du problème.

Je ne me sens pas sous l’emprise du gouvernement, mais je sens que je suis une personne consciente qui veut contribuer à la construction de la société et du monde qui nous entoure », lit-on dans le message qui s’adresse au citoyen lambda, et qui est partagée par les internautes.

Les initiateurs de la campagne insistent sur le fait que le port du masque ne doit pas être perçu comme un signe de « faiblesse ». « Le port du masque et l’observance de la distance d’un mètre ne font pas de moi une personne faible, craintive, idiote ou sous emprise. Au contraire, cela fait de moi quelqu’un de vigilant et de respecté », lit-on encore.

L’Algérie connaît une recrudescence inquiétante de la pandémie de Covid-19 depuis près d’un mois. Un total de plus de 26 000 contaminations a été enregistré au vendredi 24 juillet, avec 675 nouveaux cas en 24 heures. Certains spécialistes imputent cette flambée au non-respect des mesures de distanciation sociale. Le port du masque de protection est censé être obligatoire, mais beaucoup de citoyens continuent à ignorer cette obligation.

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