Économie

La Banque d’Algérie abaisse le plafond des taux d’intérêt bancaires

La Banque d’Algérie a fixé le plafond des taux d’intérêt bancaires pour le premier semestre 2024. Dans une note datée du 14 décembre et publiée sur son site internet ce mercredi 20 décembre, le régulateur a fixé les « seuils des taux d’intérêt excessifs applicables au titre du premier semestre 2024 ».

Ces taux ne devraient pas dépasser 11,75% pour le leasing, 10,52% pour le crédit à la consommation, 8,75% pour les découverts bancaires, 8,06% pour les crédits à court terme, 7,53% pour les crédits à moyen terme, 7,35% pour le financement de l’habitat et 6,7% pour les crédits bancaires à long terme.

Ces taux sont légèrement inférieurs à ceux qui étaient fixés par le régulateur pour le deuxième semestre 2023 qui étaient de 11,53% pour le leasing, 10,78% pour le crédit à la consommation, 9,02% pour les découverts, 8,09% pour les découverts, 7,41% pour les crédits à moyen terme, 7,41% pour le financement de l’habitat et 6,82% pour les crédits à long terme.

Taux d’intérêt bancaires : le leasing et la consommation coûtent cher

Dans la même note, la Banque d’Algérie a publié les taux d’intérêt moyens qui ont été appliqués par les banques durant le deuxième semestre 2023 : leasing (10,68%), crédits à la consommation (9,56%), découverts bancaires (7,95%), crédits à court terme (7,33%), crédits à moyen terme (6,84%), crédits de financement de l’habitat (6,68%) et crédits à long terme (6,09%).

Le leasing et le crédit à la consommation s’affichent élevés par rapport aux autres emprunts bancaires.

Dans son rapport 2022 sur l’économie algérienne, la Banque d’Algérie a noté une hausse des crédits de l’économie de 3,3% l’année passée. « Après avoir fortement diminué en 2021 de 12,4 % pour atteindre 9 792,1 milliards de dinars, l’encours des crédits à l’économie du secteur bancaire est reparti à la hausse pour atteindre 10 112,3 milliards de dinars soit une croissance de l’ordre de 3,3 % », selon le rapport.

La Banque d’Algérie a précisé que les banques publiques ont « contribué à hauteur de 89,1 % à la hausse du volume des crédits à l’économie contre une contribution de 10,9 % pour les banques privées. »

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