Direct Live Search
Search

La Banque d’Algérie face à une nouvelle hausse des liquidités bancaires

Le taux des réserves obligatoires par rapport à l'assiette des réserves globales des banques a été relevé par la Banque d’Algérie à 12%, selon l’instruction 01-2019 du 14 février 2019,…

La Banque d’Algérie face à une nouvelle hausse des liquidités bancaires
Chabi Ouardia
Durée de lecture 1 minutes de lecture
Suivez nous sur Google News
Suivez nous Google News
Temps de lecture 1 minutes de lecture

Le taux des réserves obligatoires par rapport à l’assiette des réserves globales des banques a été relevé par la Banque d’Algérie à 12%, selon l’instruction 01-2019 du 14 février 2019, modifiant et complétant l’instruction de 2004, relative au régime des réserves obligatoires, citée par l’agence officielle ce dimanche.

Le nouveau taux de réserves obligatoires fixé à 12% est applicable depuis le 15 février dernier. Ainsi, à compter de cette date, les banques sont dans l’obligation de conserver 12% des dépôts de leurs clients sans les utiliser, devant de la sorte permettre de faire reculer les réserves libres des banques et donc contenir la liquidité bancaire.

A lire aussi : Air Algérie casse les prix avec une nouvelle promotion

C’est la deuxième fois en deux ans que la Banque d’Algérie relève ce taux, qui était passé en janvier 2018 et 4 à 8% avant d’être désormais à 12%. La banque centrale avait relevé en janvier 2018 le taux de réserves obligatoires en prévision de l’accumulation des liquidités bancaires et pour prévenir toute poussée inflationniste, rappelle la même source.

« Le relèvement de ces réserves n’est qu’un instrument de la politique monétaire utilisé de manière continue par la Banque centrale », a affirmé une source sein de la Banque d’Algérie interrogée par l’APS. « Cela ne veut pas dire qu’il y a des surliquidités, mais qu’il y a juste de la liquidité bancaire », précise la source, avançant que « pour parler de surliquidité, il faut enregistrer un excès de liquidité monétaire sur plusieurs années ».

A lire aussi : Algérie : la galère des importateurs de véhicules

Le taux de réserves obligatoires était déjà fixé à jusqu’à mai 2016 à 12%, avant d’être baissé à 8% sur fond de contraction drastique de la liquidité bancaire causée par la crise pétrolière et financière traversée par l’Algérie. Le taux avait été une nouvelle fois réduit de 8 à 4% en aout 2017, une mesure qui « avait permis aux banques d’injecter plus de liquidités sur le marché », indique la même source.

Lien permanent : https://tsadz.co/1kc6y

A lire aussi : La France s’intéresse à la pomme de terre algérienne 

TSA +