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La DG de Samira TV s’explique devant l’Arav

La DG de Samira TV s’explique devant l’Arav

L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a appelé à l’impératif d’éviter « les jugements de valeur » émis sur les réseaux sociaux, a indiqué, dimanche, l’Autorité dans un communiqué suite au programme « Tourath Biladi » (Patrimoine de mon pays) diffusé sur la chaine Samira TV et qui a « suscité une vive polémique ».

L’ARAV a suivi la polémique suscitée par le programme sur les réseaux sociaux et qui a pris « des dimensions et des interprétations dangereuses qui ne sont pas liées à nos valeurs culturelles et civilisationnelles », a-t-elle fait savoir dans le communiqué.

| Lire aussi : Une émission de Samira TV au cœur d’une polémique

Précisant avoir revu le programme et noté ses observations objectives, l’ARAV a indiqué que la directrice de la chaîne Samira TV s’était rendue au siège de l’autorité pour présenter un exposé sur l’émission.

« La directrice de la chaîne a affirmé que le programme n’avait nullement l’intention d’offenser et de discriminer à travers les scènes montrant un jeune homme à la peau noire servant du thé, citant pour preuve que le programme avait montré un autre jeune homme à la peau blanche servant du thé, et cela n’a pas été interprété comme offensant à aucune frange de la société », selon la même source.

L’ARAV a ajouté avoir « noté que ces interprétations et lectures, fondées sur la sémiologie de l’image et faites de manière sélective, ont accordé de l’importance à certaines scènes plus que d’autres sans s’appuyer sur des données scientifiques, qui sont pour la plupart établies par des spécialistes et des experts, et non pas par des utilisateurs des réseaux sociaux ».

L’Autorité de régulation de l’audiovisuel a souligné exercer « ses missions dans le cadre de la loi, et œuvre à accompagner la production audiovisuelle nationale qui contribue à la promotion de la diversité de la culture algérienne et de ses traditions. Elle œuvre également à encourager la créativité dans le cadre de la responsabilité et du respect des principes humanitaires dans les bonnes mœurs et de consacrer le principe de la liberté d’expression qui sera sans doute renforcée par le nouveau cadre juridique, actuellement en cours d’élaboration ».

Enfin, l’ARAV a appelé à l’impératif d' »éviter les jugements de valeur émis sur les réseaux sociaux qui alimentent la discrimination entre les membres d’une même société et nuisent au professionnalisme dans le secteur de l’audiovisuel », a conclu la même source.

 

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