Ali Idir
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La Foire commerciale interafricaine d’Alger (IATF 2025) s’achève ce mercredi 10 septembre. Hassen Khelifati, PDG d’Alliance assurances, raconte à TSA ce qu’il a vu, et ce qu’il a retenu de cet important rendez-vous économique africain.
« Je suis parti deux fois à la Safex, et j’ai visité de nombreux stands, et surtout j’ai rencontré et échangé avec de nombreux exposants », explique-t-il d’emblée.
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L’IATF 2025 a été inaugurée jeudi 4 septembre à la Safex d’Alger par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en présence de nombreux chefs d’Etat africains, dont les présidents tunisien et mauritanien.
Pour Hassen Khelifati, la version 2025 de la Foire commerciale interafricaine a permis aux produits algériens d’avoir davantage de visibilité sur le marché africain, aux entreprises algériennes d’obtenir des contrats. « Pour moi, le bilan est très positif », explique-t-il.
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Percée de l’industrie algérienne
« Cette foire est une bonne occasion pour les opérateurs algériens de se mesurer à leurs homologues étrangers, de montrer nos capacités de production en qualité et en évolution technologique », détaille-t-il.
Autre point important : l’IATF 2025 a permis aussi de « débattre de beaucoup de problématiques liées à la logistique, aux financements en Afrique ».
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Et ce qui a retenu le plus l’attention du patron d’Alliance assurances, c’est le développement de la production industrielle algérienne.
« Une belle vitrine »
« Nous avons beaucoup de production industrielle du secteur privé notamment à la fois en matière de qualité et d’innovation, même s’il n’y avait pas assez de place pour les présenter », se félicite M. Khelifati, en ajoutant que l’IATF 2025 est une « belle vitrine » pour les produits algériens et le « savoir-faire » de l’Algérie dans de nombreux domaines notamment industriel.
Le PDG de la seule compagnie d’assurance algérienne cotée à la Bourse d’Alger remarque, que contrairement à l’Algérie qui a misé son industrie durant cette foire, les stands des autres pays africains étaient dominés par des produits artisanaux.
« Sur les stands algériens, nous avons trouvé beaucoup de produits de haute facture technologique notamment dans l’industrie mécanique, le ciment, l’agro-alimentaire, les startups », ajoute-t-il.
Hassen Khelifati note aussi que l’IATF 2025 a permis aux entreprises de décrocher de nombreux contrats à l’export avec des partenaires africains.
