search-form-close
La justice espagnole enquête sur de possibles malversations concernant la centrale de Hassi R’Mel

La justice espagnole enquête sur de possibles malversations concernant la centrale de Hassi R’Mel

La justice espagnole met à nouveau le nez dans les affaires d’Abengoa. Le groupe industriel espagnol lié au secteur de l’énergétique est suspecté de corruption dans l’obtention du marché de construction de la centrale hybride de gaz solaire de Hassi R’Mel (Algérie), inauguré en 2011.

Selon le journal ibérique El Confidencial, des sources proches de la police ont révélé que la justice enquêtait sur un « supposé paiement de commission » autour du projet de la centrale.

Saisie d’informations 

Jeudi 1er février, la justice espagnole a ainsi perquisitionné le siège du groupe situé à Séville. Les agents de la police judiciaire ont récupéré plus de 130 giga-octets provenant d’e-mails de plusieurs ex-directeurs, depuis 2007. Pour rappel, l’enquête a été ouverte en 2015 et cette perquisition s’est tenue dans le cadre de compléments à cette enquête, selon les médias locaux.

Abener (filiale du groupe en Algérie), New Energy Algeria (Neal), Cofides (une compagnie espagnole de financement de projets de développement) et Sonatrach sont les principaux actionnaires de la centrale.

Abengoa a déclaré être « à la disposition des autorités » et avoir offert « sa collaboration maximale pour transmettre la documentation qui a été requise ». Mais d’après les informations relayées par El Confidencial, la société sévillane s’inquiète des informations que pourraient trouver les enquêteurs dans les courriers d’Alfonso González, l’homme de confiance de Felipe Benjumea, ancien président d’Abengoa. Les informations seraient notamment liées à l’étude concrète de la centrale algérienne. González a quitté l’entreprise l’année dernière, mais avec un contrat de consultant d’un million d’euros par an, à l’instar de l’Uruguayen Brandon Kaufman, ancien vice-président d’Abeinsa (une branche du groupe), rapporte également le journal.

Le projet en question avait été conclu en 2007 , époque à laquelle le secteur algérien de l’énergie était sous les commandes de Chakib Khelil (1999-2010).

  • Les derniers articles

close