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La politique étrangère de Trump, un an et demi de secousses

La politique étrangère de Trump, un an et demi de secousses

Donald Trump avait promis de faire passer l’Amérique d’abord et sa politique étrangère faite de coups de force et de coups d’éclat reflète cette nouvelle réalité. Voici ses décisions majeures depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2017.

– Iran –

Le 8 mai 2018, Donald Trump a annoncé le retrait pur et simple des Etats-Unis de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien paraphé en juillet 2015 et le rétablissement des sanctions contre la République islamique.

Le républicain n’a jamais cessé de dénoncer cet accord par lequel l’Iran a accepté de brider son programme nucléaire en s’engageant à renoncer à la bombe atomique en échange de la levée des sanctions économiques.

– Corée du Nord –

Après des mois d’affrontements verbaux entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, les deux hommes vont se rencontrer dans les prochaines semaines pour un sommet historique, un rebondissement inattendu que le président sud-coréen Moon Jae-in a qualifié de « miracle ».

Signe de sa bonne volonté, et après des mois de tirs de missiles balistiques intercontinentaux et de provocations, Pyongyang a libéré mercredi trois prisonniers américains lors de la visite surprise du chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo.

– Accord de Paris sur le climat –

L’engagement américain à combattre le changement climatique, pris sous la présidence démocrate de Barack Obama, a été annulé en juin 2017 quand M. Trump a annoncé que les Etats-Unis se retireraient de l’accord de Paris.

Le président républicain serait ouvert à une renégociation du texte, a-t-il précisé, même si son administration n’a pas donné de détail supplémentaire à ce sujet.

Mais, à cause des termes du texte, Washington ne pourra se retirer avant novembre 2020.

– Libre-échange: TPP et Aléna –

Conformément à ses promesses de campagne, Donald Trump a retiré les Etats-Unis du traité transpacifique trois jours après son arrivée au pouvoir. Mais il a changé d’approche un an plus tard, en suggérant qu’il pourrait rejoindre le TPP s’il était modifié pour être « meilleur » pour les Américains.

Le milliardaire républicain s’est également lancé dans une renégociation de l’Aléna, rebaptisé « pire accord commercial » qui soit, et a menacé de le quitter si le résultat des discussions âpres entre Washington, Ottawa et Mexico ne le satisfait pas.

Pour riposter à ce qu’il considère être une concurrence déloyale, il a également annoncé des taxes de 25% sur les importations d’acier et de 10% sur celles d’aluminium.

– Ambassade à Jérusalem –

Donald Trump a reconnu en décembre 2017 Jérusalem comme la capitale d’Israël, une décision qui a provoqué la colère de la communauté internationale et des Palestiniens, qui considèrent Jérusalem-Est comme la capitale de leur futur Etat.

En janvier 2018, Washington a annoncé que son ambassade sera transférée de Tel-Aviv à Jérusalem en mai, pour coïncider avec le 70e anniversaire de la création d’Israël.

– Syrie –

Bien que le président ait dit en avril qu’il voulait que les troupes américaines « quittent » la Syrie, les principaux responsables militaires américains ont rapidement déclaré que l’objectf de la mission américaine, éradiquer le groupe Etat islamique (EI), n’avait pas changé et que les militaires américains resteraient sur place.

Donald Trump a ordonné deux fois des frappes contre le régime de Bachar al-Assad, accusé d’utiliser des armes chimiques contre son propre peuple.

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