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La présidentielle algérienne vue par l’agence officielle chinoise de presse

La présidentielle algérienne vue par l’agence officielle chinoise de presse

L’agence officielle chinoise commente l’annonce des cinq candidats retenus pour l’élection présidentielle algérienne du 12 décembre et relève une insistance à organiser le scrutin en dépit de l’opposition de la rue.

« En dépit d’une large contestation populaire qui réclame chaque vendredi à ce que l’élection présidentielle prévue pour le 12 décembre en Algérie soit reportée à une date ultérieure, le gouvernement et l’état-major de l’armée persistent à vouloir que ce rendez-vous politique soit organisé dans les temps impartis », écrit l’agence de presse Xinhua dans une synthèse postée ce dimanche 3 novembre.

« Décidé à aller jusqu’au bout du processus électoral, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a annoncé samedi que cinq candidats, dont deux anciens Premiers ministres et deux ministres, ayant tous exercé sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika avaient été retenus pour ce scrutin », constate l’agence.

Celle-ci souligne que « vendredi, des centaines de milliers d’Algériens étaient sortis encore une fois dans les rues des grandes villes du pays pour exprimer leur refus quant à la tenue de cette échéance électorale qu’ils considèrent comme « une continuité du système » dans la mesure où les symboles du régime de l’ancien président Bouteflika sont toujours aux affaires ».

Elle rappelle aussi que « le général Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’armée, avait affirmé mercredi le soutien indéfectible de l’institution militaire à l’ANIE, un soutien qui se poursuivra « jusqu’à la réalisation de l’objectif ultime qui est le déroulement de l’élection présidentielle à la date fixée, soit le jeudi 12 décembre 2019 » ».

En dépit des assurances données le 15 septembre dernier par le chef de l’Etat par intérim Abdelkader Bensalah « des dizaines de milliers de manifestants algériens sont descendus depuis dans les rues afin d’exprimer leur refus de la tenue de cette élection présidentielle », insiste Xinhua, constatant que « malgré la démission le 2 avril dernier de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika et d’autres concessions faites par le pouvoir, le seuil des revendications ne fait qu’augmenter ».

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