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La Tunisie pleure Meriem, une fillette de 3 ans morte noyée

La Tunisie pleure Meriem, une fillette de 3 ans morte noyée

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Tunisie

Alors que l’Algérie est sous le choc de la découverte du corps sans vie de l’adolescente Marwa, portée disparue depuis plus d’un mois à Constantine, la Tunisie voisine est secouée par le drame de la disparition en mer de la petite Meriem, 3 ans.

La fillette s’est noyée samedi 28 juin au large de la plage de Ain Grenz, à Kélibia, au nord-est de la Tunisie. Selon les témoignages rapportés par la presse tunisienne, la petite Meriem était sur une bouée gonflable attachée au maillot de sa mère. 

La mer était très calme et rien ne présageait qu’un drame allait survenir. Un vent très violent a soufflé soudainement, coupant le fils qui attachait la bouée. Le vent était si violent que même les effets des estivants qui se trouvaient au bord de l’eau ont été emportés. 

La fillette est tirée par le courant vers le large et son père a tout fait pour la sauver, en vain. Il a nagé pendant plus de 40 minutes sur 1,5 kilomètre, poursuivant sa fille, jusqu’à ce qu’il l’ait perdue de vue. 

 

Tunisie : le corps sans vie de la petite Meriem repêché au large de Béni Khiar 

 

La famille est éplorée et toute la Tunisie est choquée par ce qui est arrivé. Depuis samedi, les autorités tunisiennes ont intensifié les recherches pour retrouver le corps de la victime. 

Le corps sans vie de la fillette a été finalement repêché dans la soirée de lundi 30 juin par les unités de la garde maritime de Kélibia, au large de Béni Khiar, à une cinquantaine de kilomètres du lieu de sa disparition, a annoncé la direction générale de la garde nationale (DGGN). Selon la même source, citée par le journal en ligne Kapitalis.com, le corps de la fillette a été acheminé à l’hôpital de la région pour effectuer les procédures médico-légales. 

Toute la Tunisie est éplorée par la nouvelle. Ce drame est très commenté sur les réseaux sociaux tunisiens, certains pointant la responsabilité des parents, d’autres critiquant l’insuffisance des moyens de sauvetage. 

Intervenant sur la radio Mosaïque FM, l’oncle de la victime a assuré qu’aucun des parents n’est responsable de ce qui est arrivé, du fait que c’est un vent violent qui a causé la rupture du fils qui tenait la fillette attachée à sa mère. 

L’homme a en revanche critiqué la lenteur des services de sauvetage. Selon lui, les secours ne sont pas arrivés à temps. Avec un zodiac, la fillette aurait été retrouvée en dix minutes, a-t-il regretté. 

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