L’activiste Dalila Touat a été condamnée ce lundi 18 janvier à 18 mois de prison ferme et une amende de 300.000 dinars par le tribunal de Mostaganem, indique le CNLD.

Le parquet avait requis deux ans de prison à l’encontre Mme Touat, porte-parole du mouvement les chômeurs de Mostaganem, lors du procès qui s’est déroulé le 11 janvier.

Mme Touat, enseignante dans un lycée, est poursuivie pour « outrage à corps constitué, diffamations et publications portant atteinte à l’ordre public », selon le CNLD.

L’activiste a été placée sous mandat de dépôt dimanche 3 janvier. Elle est notamment accusée d’avoir incité les citoyens à ne pas voter lors du référendum sur la Constitution qui s’est déroulé le 1er novembre et outrage à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, selon le CNLD.