Des véhicules de la marque russe Lada pourraient être assemblés en Algérie. C’est ce qui ressort des déclarations du premier responsable de la société propriétaire de la marque, AvtoVAZ, faites à l’occasion de la tenue du sommet Russie-Afrique.
Le sommet s’est tenu à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet 2023, en présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement africains. L’Algérie a été représentée à cette rencontre par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane.
Le sommet de Saint-Pétersbourg s’est tenu un peu plus d’un mois après la visite effectuée par le président Abdelmadjid Tebboune en Russie, en juin dernier (13 juin – 16 juin), au cours de laquelle les deux pays ont réitéré leur volonté d’approfondir leur partenariat stratégique et leur coopération économique.
Dans une interview accordée au média russe Sputnik, le dirigeant d’AvtoVAZ, Maxim Sokolov, a fait état de la volonté de sa société de faire de l’assemblage en Algérie.
Le responsable a évoqué des négociations en cours pour l’exportation de voitures de marque Lada vers des pays africains, citant l’Éthiopie, l’Égypte, le Ghana, le Nigeria et les pays d’Afrique du Nord.
Le Russe Lada intéressé par le marché automobile algérien
Sokolov a estimé que l’Égypte est un centre industriel et logistique d’approvisionnement pour de futures livraisons, et même « d’expansion pour d’autres pays du continent africain », d’où a-t-il révélé, des contacts qui ont été engagés avec une entreprise égyptienne dénommée Al Amal.
La société russe envisage, en outre, un projet similaire d’assemblage de véhicules Lada avec d’autres pays africains. « Si l’on parle de l’Afrique du Nord, alors c’est une première avec l’Algérie », a-t-il dit.
Le responsable de la société russe a révélé que son ancien actionnaire, le Français Renault, n’était pas intéressé par l’exportation des voitures Lada vers le marché africain, préférant y placer des véhicules de sa propre marque.
L’autre pays qui pourrait lancer des activités de montage automobile en Algérie, c’est la Chine.
Lors de sa récente visite dans ce pays, le président Tebboune s’est rendu dans les ateliers de l’entreprise BYD, qui fabrique des véhicules électriques, dans la province de Shenzhen (Sud).
Le chef de l’État a indiqué à ses interlocuteurs chinois qu’ils étaient les « bienvenus » en Algérie qui, a-t-il expliqué, « offre toutes les facilités et accorde de nombreux avantages aux investisseurs étrangers, y compris aux fabricants automobiles ».
Selon le président Tebboune, l’Algérie est qualifiée pour être « un pôle de construction automobile ».
De son côté, le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni a révélé après cette visite que la Chine a donné son accord pour ouvrir, en Algérie, une usine d’assemblage de véhicules électriques.
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