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Laid Benamor rejette les critiques américaines

Laid Benamor rejette les critiques américaines

Les critiques formulées hier mardi par le vice-président exécutif, chargé des affaires internationales de la Chambre de commerce des États-Unis, Myron Brilliant, à l’encontre du climat des affaires en Algérie et de la fameuse règle dite 49/51 ne sont pas du gout du président de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (CACI), qui a répondu du tac au tac.

Pour Laid Benamor, les critiques américaines ne sont rien d’autres que des « excuses » pour justifier le peu d’empressement des investisseurs du pays de l’Oncle Sam à prendre pied sur le marché algérien.

« Ce ne sont que des excuses que nous n’acceptons pas », a-t-il déclaré ce mercredi 9 mai aux journalistes, en marge du Forum économique sur les opportunités d’affaires tenu à l’hôtel El Aurassi à Alger.

Benamor, qui dirige le groupe Amor Benamora reconnu l’existence de petites difficultés que le gouvernement s’emploie à régler, mais la règle 49/51 n’est, à ses yeux, nullement « un frein pour l’investisseur ».

« Les sociétés américaines du secteur pétrolier réalisent des bénéficies en Algérie. Les entreprises étrangères et algériennes réalisent en Algérie des taux de croissance à deux chiffres. Pourquoi les Américains, eux, ne le font pas ? », s’est-il interrogé.

Mais les Américains qui ont un œil sur le marché africain vont finir par revenir à de meilleurs sentiments et investir en Algérie. Pourquoi ? « De la discussion que j’ai eu avec le vice-président de la chambre du commerce américaine, j’ai compris que les Américains veulent faire de l’Algérie une plateforme logistique pour aller à la conquête des marchés africains et contrer, du coup, les Chinois ».

Lors d’une conférence de presse animée hier au siège de l’Ambassade américaine à Alger, Myron Brilliant, a fait part des inquiétudes de son pays concernant les restrictions imposées par le gouvernement algérien tout en estimant qu’il est « nécessaire d’améliorer le climat des affaires, de procéder la révision de la règle 49/51» et insiste sur « la levée des obstacles bureaucratiques qui constitue une véritable entrave pour les investisseurs étrangers et les américains en particulier ».

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