
Le Moudjahid et militant politique Lakhdar Bouregaâ a annoncé, ce jeudi 27 juin dans une déclaration à TSA Arabi, qu’il « ne participera pas à la conférence de l’opposition prévue pour le 6 juillet ».
Selon lui, « cette opposition est responsable du drame que vit l’Algérie et que le dernier mot devait revenir aux millions d’Algériens qui manifestent chaque vendredi ».
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L’ancien responsable de la quatrième wilaya historique prédit « l’échec de cette conférence » car, selon lui, « y prendront part des partis refusés par la rue et le peuple algérien ». « Ce sont une partie de la crise, ils ne peuvent donc pas trouver la solution », a-t-il poursuivi, affirmant que ces partis « doivent être jugés ».
Pour le Moudjahid, « le pouvoir a un plan. Il a déjà le nom du futur président et cherche un moyen de le légitimer ». « Ils ont le nom du président et on ne peut participer à une comédie politique dont l’issue est connue d’avance », a-t-il affirmé, avant de mettre en garde contre la représentation du mouvement populaire.
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« Attention à la désignation d’un représentant du mouvement populaire, car le pouvoir peut le manipuler facilement », a-t-il dit à ce sujet. M. Bouregaâ a également mis en garde contre la « fitna qui progresse entre les manifestants, qu’il s’agisse de celle suscitée par le drapeau amazigh ou par les pancartes sur lesquelles sont inscrits des propos racistes ».
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