La guerre en Ukraine fait craindre des tensions encore plus vives sur le marché mondial du blé.
Les prix sont déjà au plus haut depuis 2008 et des perturbations dans l’approvisionnement peuvent survenir en fonction de l’évolution du conflit entre la Russie et l’Ukraine, deux parmi les principaux producteurs et exportateurs mondiaux de ce produit de base.
Des appréhensions sont exprimées concernant l’Algérie, gros importateur consommateur de céréales qui connaît de surcroît une période de sécheresse qui a affecté ses récoltes de blé en 2021.
Mais des dispositions sont prises pour assurer la continuité de l’approvisionnement du marché interne.
Après les quotas importés ces derniers mois, l’Algérie vient d’acheter 250 000 tonnes de blé dur supplémentaires, « d’origine optionnelle », précise l’agence Reuters qui rapporte l’information.
L’achat a été fait par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) dans le cadre d’un appel d’offres clôturé mercredi 2 mars, indique l’agence britannique, citant des négociants européens.
« Le volume acheté n’était pas clair mais les premières estimations tournaient autour de 250 000 tonnes », écrit la même source.
Selon les négociants cités, le prix d’achat est estimé à 625/630 dollars la tonne.