L’Algérie et le Qatar ont signé ce mardi 8 avril un accord inédit dans le domaine du transport aérien de voyageurs et de marchandises.
L’accord permet aux compagnies aériennes désignées par les gouvernements algérien et qatari, dont Air Algérie et Qatar Airways, d’opérer des « vols illimités » entre les deux pays.
Généralement, les compagnies aériennes doivent obtenir l’autorisation des autorités aériennes d’un pays étranger pour pouvoir effectuer des vols ou augmenter le nombre de liaisons. Désormais, Air Algérie et Qatar Airways, peuvent opérer des vols illimités entre les deux pays.
Ce que prévoit l’accord inédit aérien entre l’Algérie et le Qatar
Il a été signé à Doha en présence du ministre des Transports Said Sayoud qui effectue une visite de travail au Qatar et de son homologue qatari Mohamed bin Abdullah bin Mohammed Al Thani.
Le ministère algérien des Transports, qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué, a précisé qu’en vertu de cet accord, les compagnies aériennes deux pays sont « autorisées à exploiter un nombre illimité et sans restriction de vols de passagers et de fret ».
Cette entente inédite va renforcer les « liens économiques et touristiques entre les deux pays », précise encore le ministère des Transports.
En plus de la signature de cet accord, Said Sayoud a discuté avec son homologue du Qatar des relations bilatérales dans le domaine de l’aviation civile et de diverses activités de transport. Ils ont abordé les moyens de les « développer et de les renforcer vers des horizons plus larges. »
Au Qatar, le ministre des Transports a visité le port de Hamad où il a reçu des indications sur les « capacités opérationnelles et le potentiel de ce port », ainsi que sur l’expérience de ce petit émirat gazier « dans la construction et l’exploitation de ports. »
Cette expérience peut servir l’Algérie qui veut développer et moderniser ses infrastructures portuaires. En 2024, elle s’est dotée d’un Groupe travaux maritimes et le ministre des Travaux publics Lakhdar Rekhroukh a annoncé des investissements de 10 milliards de dollars dans les ports sur dix ans.