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L’Algérie évacue ses ressortissants et son ambassade au Soudan

La situation sécuritaire au Soudan continue de se dégrader, avec la poursuite des affrontements entre l’armée régulière et les Forces de réaction rapide (FSR).

Les deux camps se livrent depuis plus d’une semaine à une guerre avec l’utilisation d’armes lourdes. Les combats qui ont éclaté le samedi 16 avril à Khartoum ont fait plus de 420 morts et 3.700 blessés, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Aucune issue au conflit entre l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du Soudan, et les Forces de réaction rapide du général Mohamed Hamdane Daglo.

Dans ce contexte, l’Algérie, et comme de nombreux pays, a décidé de lancer une opération de rapatriement de ses ressortissants au Soudan, dans le cadre des « mesures prises pour subvenir aux besoins des membres de la communauté nationale résidant au Soudan, suite à la malheureuse crise que traverse ce pays ».

Soudan : l’Algérie lance un nouvel appel à ses ressortissants

Dans un communiqué publié ce lundi, le ministère des Affaires étrangères annonce le lancement du « processus d’évacuation des ressortissants algériens résidant au Soudan et souhaitant quitter ce pays, ainsi que le personnel de l’Ambassade d’Algérie à Khartoum, à compter de ce lundi 24 avril ».

Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger indique qu’il continue de « suivre de près la situation » au Soudan, à travers la « cellule de crise constituée à cet effet sous la présidence du secrétaire général du ministère. »

Le ministère appelle également les citoyens algériens présents au Soudan à « faire preuve de la plus grande prudence et à rester en contact permanent avec ses intérêts afin de lui faire part de l’évolution de leur situation à travers ce numéro vert : 00213 21504500 et ce courriel cvgc.alertes@mae.dz ».

Les deux généraux qui se battent pour le contrôle du Soudan avaient uni leur force pour commettre un push en 2021, ce qui a mis fin au processus de transition démocratique lancé dans ce pays après la chute du président Omar El Béchir en 2019.

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