Économie

L’Algérie fixe une nouvelle liste de produits interdits à l’exportation

L’Algérie a fixé une nouvelle liste de huit produits interdits à l’exportation dont le sucre, les pâtes alimentaires et les masques.

Cette liste détaillée qui comprend 55 positions et sous positions tarifaires des douanes, dont nous détenons une copie, a été établie par le ministère du Commerce.

Outre le sucre, les pâtes alimentaires et les masques, les autres produits interdits à l’exportation sont l’ail, la farine, les huiles de soja, la semoule ainsi que les gels et savons pour les mains. Le ministère du Commerce a même détaillé par exemple les semoules à ne pas exporter, en précisant que les semoules de blé et d’orge font partie de la liste.

Pour les pâtes alimentaires, dix-huit sous positions tarifaires qui correspondent chacune à un type de produit, sont mentionnées dans la liste. Ainsi, le couscous, les spaghettis, les nouilles, les lasagnes, les gnocchis, ravioli, cannelloni et les macaronis ne sont pas autorisées à être exportées.

Le 10 août, le ministère du Commerce avait annoncé dans un communiqué la levée de l’interdiction d’exporter des marchandises produites en quantités suffisantes en Algérie, à l’exception des produits subventionnés ou fabriqués à partir de matières subventionnées. Les produits destinés à lutter contre la pandémie de coronavirus Covid-19 comme les masques de protection, les gels hydro-alcooliques et les liquides de désinfection, ont été également exclu.

L’ail aussi reste dans la liste rouge, au vu de « la nécessité de sa disponibilité en quantité suffisante afin de répondre à la forte demande des citoyens » sur ce produit, avait expliqué le département de Kamel Rezig.

Fin mars, l’Algérie avait décidé d’interdire 17 produits à l’exportation, sur instruction du président Abdelmadjid Tebboune.

Alors que la pandémie de coronavirus venait de faire ses premières victimes en Algérie, le chef de l’État avait demandé au gouvernement d’interdire l’exportation de « tout produit stratégique, soit médical ou alimentaire, jusqu’à la fin de la crise, et ce pour sauvegarder le stock stratégique national« .

Cette liste était composée de « la semoule, la farine, les légumes secs et le riz, les pâtes alimentaires, les huiles, le sucre, le café, l’eau minérale, le concentré de tomates, les préparations alimentaires, tous les produits laitiers, y compris ceux destinés aux enfants, les légumes et les fruits frais, les viandes rouges et blanches, les équipements médicaux et paramédicaux, les médicaments et les produits pharmaceutiques, les produits d’hygiène corporelle et les détergents ménagers.« 

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