L’Algérie impacte une nouvelle fois les cours du blé européen

L’Algérie continue d’impacter les cours du blé européen qui ont augmenté pour la deuxième session consécutive mardi 26 janvier. Ces cours sont portés par la vente conséquente de maïs américain vers la Chine et soutenus par la perspective d’un nouvel achat de l’Algérie, rapporte ce jeudi l’agence Reuters.

Le cours du blé pour le mois de mars sur Euronext s’est ainsi établi à 229,75 euros (279,24 dollars) la tonne, en hausse de 1,4% par rapport à son prix de la veille. Le blé européen a de la sorte récupéré la plupart de ses pertes enregistrées vendredi dernier, lorsque les cours avaient chuté de 4%.

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La perspective d’un appel d’offres organisé ce mercredi par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), premier acheteur de blé de l’Union européenne, a participé à soutenir les cours européens.

« Nous avons vu que la brève correction des prix a ramené l’Algérie sur le marché », a déclaré dans ce cadre un trader français. « Il y a un potentiel pour plus d’intérêt d’achat », a-t-il estimé en outre.

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Les blés originaires de l’UE, notamment le blé français, allemand et polonais, sont considérés comme bien adaptées pour constituer une partie de tout achat de cette céréale par l’Algérie, en compagnie du blé argentin.

Les cours de blé européen ont également été soutenus par l’annonce par le département de l’Agriculture américain d’une exportation de maïs de l’ordre de 1,36 million de tonnes à destination de la Chine. Les commentaires du groupe céréalier américain Archer Daniels Midland ont notamment souligné l’accentuation de la demande grâce aux importants achats chinois d’éthanol américain à base de maïs.

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Fin décembre, le cours du blé européen avait également augmenté de 0,5%, suite à un appel d’offres lancé par l’Algérie.

Le département américain de l’agriculture (USDA) a évalué la consommation de blé de l’Algérie pour la saison 2020/2021 entre 10,7 et 11 millions de tonnes, pour une production locale de près de 3,75 millions de tonnes, en baisse de 5% par rapport à la production de la saison 2019-2020.

L’Algérie pourrait importer entre 5 et 8 millions de tonnes de blé cette saison pour satisfaire ses besoins qui sont couverts à hauteur de 34 à 36 % par la production nationale, selon l’USDA.

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