L’Algérie multiplie les signes sur sa volonté d’adhérer au groupe des Brics qui est constitué de la Chine, de la Russie, du Brésil, de l’Inde et de l’Afrique du Sud.
Samedi, le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf a reçu les ambassadeurs russe et chinois ainsi que les chargés d’affaires des trois autres pays pour promouvoir la candidature algérienne afin de rejoindre les Brics.
Pour le moment, seule la Russie et la Chine ont soutenu publiquement la candidature de l’Algérie. Les trois autres pays ne sont pas encore exprimés sur l’élargissement du groupe à d’autres pays.
La question pourrait être tranchée lors du prochain sommet des Brics qui se tiendra à Johannesburg en Afrique du Sud du 19 au 23 août. En attendant, l’Algérie veut montrer ses capacités économiques en dehors du secteur des hydrocarbures.
Sommet des Brics : l’Algérie veut montrer son potentiel industriel
Pour ce sommet de Johannesburg, elle incite ses hommes d’affaires à y prendre part pour « promouvoir le « made in algeria » en termes de produits ou de services » et montrer le « fort potentiel » que recèle l’industrie algérienne, selon un courrier du ministère du Commerce et de la promotion des exportations adressé jeudi 3 août aux patrons d’entreprises.
L’Algérie incite donc les entreprises activant dans l’agroalimentaire, les technologies, les mines, les services financiers et l’énergie à prendre part au forum des hommes d’affaires des pays des Brics.
Avec cette participation, l’Algérie cherche à montrer que son économie est diversifiée et n’est pas seulement basée sur les hydrocarbures qui représentent l’essentiel des recettes en devises du pays. Les exportations hors pétrole et gaz ont par ailleurs connu ces dernières années une forte croissance et devraient dépasser les 10 milliards de dollars en 2023.