L’Algérie plonge dans la récession : les hydrocarbures lourdement affectés

L’Algérie plonge dans la récession. Au 1er trimestre 2020, l’économie algérienne a enregistré une croissance négative de -3,9 %, à cause de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus, selon les chiffres de l’ONS publié ce samedi.

Les hydrocarbures arrivent en tête des secteurs les plus touchés par la récession avec une croissance négative à deux chiffres de -13,4 % contre -7,1b % durant la même période de 2019.

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Les hydrocarbures ont été durement impactés par la pandémie de coronavirus, qui a imposé l’arrêt des transports pendant des mois à travers le monde, et la baisse de la demande mondiale de l’or noir, qui a à son tour, pesé lourdement sur les prix de l’or noir.

Derrière les hydrocarbures, on trouve les services marchands avec une baisse de -2,8 %, contre une croissance positive de 5 % durant le 1er trimestre 2019.

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Les transports et les communications sont les plus touchés dans le secteur des services marchands avec une récession négative de -4,8 %, devant l’hôtellerie et la restauration avec -2,7 % et le commerce (-1,5 %.)

En troisième position des secteurs les plus affectés par la crise, on trouve les services non marchands avec une croissance négative de -1,6 %, selon l’ONS dont les chiffres sont repris par l’agence officielle.

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Sur le tableau des secteurs épargnés par la crise, l’Agriculture et le BTPH ont enregistré des croissances de 2,3 % et 0,8 % contre respectivement 2,7 % et 2,9 % au 1er trimestre 2019.

Les industries agroalimentaires n’ont quasiment pas été touchées par la crise, avec une croissance positive de 2,6 % contre 2,7 % il y a une année.

En 2019, l’Algérie avait réalisé une croissance économique de 0,8 % et de 2,4 % hors hydrocarbures.

Début juillet, la Banque africaine de développement (BAD) avait anticipé une récession de 4,4 en Algérie en 2020.