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L’Algérie relance une usine de ciment pour 380 millions de dollars

L’Algérie relance une usine de ciment pour 380 millions de dollars

Source : DR
Des sachets de ciment.

L’Algérie relance une usine gigantesque de ciment qui appartenait à un oligarque qui a été lourdement condamné pour corruption. Un investissement de 50 milliards de dinars, soit 380 millions de dollars au taux actuel du billet vert (un dollar pour 130 dinars).

Il s’agit du projet d’usine de ciment de Djelfa qui a été lancé par le groupe privé ETRHB Haddad, avant d’être saisi dans le cadre des procès anti-corruption. Elle est sur le point d’être relancé par le groupe public algérien GICA et le géant chinois du BTP CSCEC qui était associé avec Haddad.

Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, s’est rendu sur place ce samedi 21 juin. Accompagné du wali de Djelfa, le ministre a inspecté le projet de relance de la cimenterie qui « fait partie des projets industriels confisqués et qui bénéficient d’une attention particulière du président de la République, dans le cadre de la stratégie nationale de relance de l’activité économique et de valorisation des actifs sous-utilisés », indique un communiqué du ministère de l’Industrie.

Sifi Ghrieb a écouté sur place une présentation détaillée du projet, faîte par les responsables de l’entreprise, notamment l’état technique et financier, les obstacles restants et la contribution du partenaire chinois aux phases de mise en œuvre, ajoute la même source.

Algérie : le projet d’une grande usine de ciment relancé à Djelfa

La semaine passée, rappelle-t-on, le comité interministériel a décidé d’accorder 51 % des actifs du projet au groupe public GICA et 49 % au partenaire chinois, « dans le but d’achever le projet et d’assurer son entrée en exploitation dans les meilleurs délais ».

À la suite de l’inspection de ce samedi, le ministre a présidé avec le wali une réunion de coordination au siège de la wilaya, en présence notamment des représentants du partenaire chinois. Plusieurs décisions concrètes ont été prises, notamment la nomination d’un expert spécialisé chargé d’évaluer les actifs actuels du projet, de déterminer les besoins techniques et financiers et d’élaborer une feuille de route précise pour son achèvement, indique le ministère.

Ce dernier a précisé que le coût du projet de la cimenterie, implantée sur une assiette de 100 hectares, est estimé à 50 milliards de dinars. Il est attendu de l’usine de produire 3 millions de tonnes de ciment par an et de créer 350 emplois directs et plus de 700 autres indirects. Son emplacement stratégique garantit une connexion facile aux réseaux logistiques nationaux, assure le ministère de l’Industrie.

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