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L’Algérie va produire des vaccins et économiser 150 millions $ à l’importation

L’Algérie a lancé la réalisation d’une usine de vaccins qui peut lui permettre de réduire sa facture d’importation de médicaments.

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L’Algérie va produire des vaccins et économiser 150 millions $ à l’importation
L’Algérie lance une usine de production de vaccins pour réduire le coût des importations. | ID 183236056 © Chayakorn Lotongkum | Dreamstime.com
Amine Ait
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L’Algérie veut produire désormais ses propres vaccins. Une démarche qui vise à satisfaire les besoins locaux et qui peut éviter des factures d’importation salées.

C’est dans ce contexte que le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouassim Kouidri, s’est rendu ce lundi 29 septembre à Annaba afin de superviser le lancement d’un nouveau projet d’investissement du groupe pharmaceutique public Saidal.

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Vaccins : des projets qui visent à réduire l’importation et relancer l’exportation

Il s’agit d’une unité de production de vaccins qui s’étend sur une superficie de 22.267 m² dans la commune d’El Bouni. Le ministre parle d’une « étape stratégique » qui vise à renforcer la souveraineté sanitaire et à réduire les coûts liés à l’importation des vaccins.

Selon lui, cette unité de production, ainsi que les autres projets similaires, vont faire économiser à l’Algérie « au moins 150 millions de dollars par an ». Il ajoute que ce chiffre pourrait atteindre les 200 millions de dollars par an « grâce à l’extension progressive de la production », rapporte l’APS.

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Le ministre n’a pas omis de préciser que les projets de production des vaccins peuvent aussi déboucher sur « des opportunités d’exportation vers des marchés étrangers », notamment africains.

La PDG du groupe Saidal, Nabila Benyghzer a présenté quant à elle une fiche technique du projet, dévoilant notamment que le délai de réalisation fixé est de 24 mois. Le ministre a insisté sur l’importance « du respect des délais de réalisation et de la conformité ».

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Des vaccins contre la grippe produits à Constantine

La patronne du groupe Saidal a également souligné que la première phase de ce projet est dédiée à la production des vaccins inclus dans le programme national de vaccination, et ce, avant de passer à une autre étape qui permettra la production d’autres catégories de vaccins.

Ce projet vise à répondre à la demande croissante en vaccins sur le marché national, créer de nouveaux postes de travail dans la région, réduire les factures d’importation et aussi déboucher sur des perspectives d’exportation, ce qui consolide la place de l’Algérie en tant que producteur pharmaceutique dans la région.

Il est à rappeler qu’une production locale de vaccins contre la grippe a été lancée en septembre dernier par Saidal, à Constantine, et ce, en partenariat avec un partenaire étranger.

Par ailleurs, le ministre a rappelé que l’Algérie a pu signer, en marge du Salon africain du commerce interafricain, plusieurs accords de partenariat concernant le secteur pharmaceutique d’une valeur qui s’élève à plus de 725 millions de dollars.

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