
L’Algérie a pris une nouvelle décision concernant la situation de son parc de bus et d’autocars. Deux jours après la chute tragique d’un bus bondé de passagers dans l’Oued El Harrach où 18 personnes ont perdu la vie, le ministre des Transports Saïd Sayoud a annoncé ce dimanche 17 août le retrait, dans une deuxième phase, des bus de plus de 20 ans de service. Aucun calendrier n’a été fixé pour ce retrait.
Hier samedi, le président Abdelmadjid Tebboune a pris la décision de retirer de la circulation les bus de plus de 30 ans de service, dans un délai de six mois. Une mesure prise en raison de l’état de délabrement des bus de transport urbain dont certains constituent un danger pour les usagers. Ce dimanche, le ministre des Transports a tenu une réunion, avec les organisations professionnelles de son secteur, pour mettre en application la décision de Tebboune.
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Renouvellement des bus vétustes : ce que demandent les transporteurs
Lors de cette rencontre, les représentants des transporteurs ont demandé des incitations fiscales pour l’acquisition de nouveaux bus, la révision des tarifs de transport, soumission des chauffeurs à des tests de dépistage de drogue, organisation et qualification des chauffeurs ainsi que la mise en place d’une réglementation pour leur recrutement, selon un communiqué du ministère des Transports.
En réponse, le ministre des Transports a annoncé la décision de retirer les bus de plus de 30 ans de service dans un délai de six mois, le retrait des bus de plus de 20 ans dans une seconde phase, l’accompagnement des transporteurs, conformément aux incitations fiscales et douanières prévues par la loi, pour l’acquisition des autobus neufs ou de moins de 5 ans, l’encouragement de la fabrication locale de bus dans l’intérêt de l’économie nationale, selon le communiqué.
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