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L’Allemagne s’impose contre le Pérou, mais toujours en proie au doute

L’Allemagne s’impose contre le Pérou, mais toujours en proie au doute

Convalescente mais pas guérie. Trois jours après son nul 0-0 contre la France, l’Allemagne s’est imposée de justesse en fin de match dimanche contre le Pérou 2-1, mais a de nouveau montré les faiblesses qui lui ont valu sa piteuse élimination au premier tour du Mondial.

A Sinsheim (le stade du TSG Hoffenheim), Luis Advincula a ouvert le score pour les Sud-américains (22e). Julian Brandt a égalisé (25e) et le jeune Nico Schulz, pour sa première sélection, a donné la victoire aux Allemands à la 85e minute.

Ce deuxième match des Allemands depuis le Mondial n’avait d’amical que le nom. Car le sélectionneur Joachim Löw, après la débâcle russe, sait très bien qu’il n’a pour le moment aucun droit à l’erreur s’il veut poursuivre sereinement sa quête de réhabilitation.

Malgré les cinq changements opérés par rapport au match contre la France, cette Mannschaft était construite pour gagner. Jérôme Boateng derrière, Toni Kroos au milieu et Timo Werner devant étaient présents au coup d’envoi, et Julian Draxler est entré à la pause en remplacement de Marco Reus, décevant.

Le match nul de Munich contre la France avait été unaniment considéré comme un premier pas sur la voie du renouveau. Face aux champions du monde, la Mannschaft avait fait preuve de cohésion en défense, mais s’était montrée incapable de concrétiser ses occasions.

– Allemagne dominatrice mais maladroite –

Entre les deux matches, Joachim Löw avait donc demandé à ses joueurs de « jouer les transitions encore plus vite, de façon plus efficace et plus audacieuse », afin de rendre à l’équipe son efficacité offensive.

Mais contre le Pérou, les supporters ont pu craindre de revivre l’un de ces scénarios cauchemar du Mondial: une Allemagne dominatrice, qui monopolise le ballon mais se montre trop maladroite pour marquer. Et sur les contres, les Péruviens capables de prendre de vitesse une défense qui s’est trop découverte.

C’est exactement de cette façon que Luis Advincula a ouvert le score à la 22e minute, en s’échappant sur l’aile droite et en prenant de vitesse Nico Schulz, qui fêtait sa première sélection (tout comme le Parisien Thilo Kehrer, entré en jeu pour les 18 dernières minutes).

Cette fois, l’Allemagne a réagi en égalisant trois minutes plus tard, par Julian Brandt, auteur d’un match remarquable dans un rôle d’animateur de l’attaque.

Mais les deux attaquants Marco Reus, en première période, et Timo Werner ont de nouveau gâché un nombre impressionnant d’occasions, par maladresse dans le dernier geste. Un manque d’efficacité chronique qu’a fait oublier in extremis Nico Schulz… un défenseur latéral.

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