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Le BAC 2017 sous haute surveillance pour empêcher la triche

Le BAC 2017 sous haute surveillance pour empêcher la triche

NEWPRESS
En 2016, les dispositions adoptées par le département de Nouria Benghabrit n’ont pas pu empêcher une fuite massive des sujets de baccalauréat.

« Mes chers élèves, le futur est entre vos mains. Nous sommes fiers de vous voir maîtriser les nouvelles technologies mais ces dernières sont parfois utilisées pour des objectifs illégaux (…). Soyons tous un rempart contre la médiocrité dont l’une des plus importantes causes est la fraude dans les examens scolaires ».

Échaudée par le scandale de la fraude de l’année passée, la ministre de l’ Éducation a préféré envoyer cette fois une mise en garde, à la place du message habituel d’encouragement,  aux 761 701 candidats à l’examen du baccalauréat dont les épreuves commencent dimanche 11 juin.

Ce message, posté par la ministre mardi dernier, fait partie d’une série de déclarations et de mises en garde contre la triche au bac. Cet examen se déroulera cette année sous haute surveillance policière. La DGSN a annoncé ce vendredi le déploiement de 1.567 policiers pour sécuriser les 166 centres d’examens de la capitale.

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Début mai, Nouria Benghabrit a dévoilé un plan sans précédent « de sécurisation des sites » d’examens élaboré par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et annoncé une batterie de mesures pour lutter contre la fraude. Parmi ces mesures figurent l’interdiction des portables, l’installation des brouilleurs de téléphones et des équipements de vidéosurveillance dans les centres d’impression des sujets du baccalauréat et centres de conservation des sujets, l’interdiction d’accès des véhicules dans les centres d’examen. Sur les retards, la ministre de l’Éducation n’a pas cédé aux pressions de l’année dernière. Elle a affirmé que les « retardataires ne seront pas admis ». Tout candidat qui arrivera après 9h00 du matin sera renvoyé. Nouria Benghabrit a appelé les candidats à rejoindre les salles d’examen une demi-heure avant le début des épreuves. Reste à savoir si ces mesures seront efficaces pour empêcher la fraude.

En 2016, les dispositions adoptées par le département de Nouria Benghabrit n’ont pu empêcher une fuite massive des sujets du baccalauréat. Quatre employés de l’Office national des examens et concours (Onec) ont été arrêtés et présentés devant le procureur dans le cadre de l’enquête. D’autres personnes ont été arrêtées et reconnues coupables de fraude. De nombreux candidats ont été exclus. Mille d’entre eux ont été sanctionnés à cause du téléphone portable.

Ce scandale de tricherie à grande échelle a contraint les autorités à organiser une session partielle. Des mesures exceptionnelles ont été prises pour cette session afin de protéger les sujets, comme la fermeture des réseaux sociaux dont Facebook, Twitter et Instagram la veille de l’examen.

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