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Le cancer coûte excessivement cher à l’État

Le cancer coûte excessivement cher à l’État

Chaque année, l’Algérie enregistre environ 50.000 nouveaux cas de cancer. En plus des souffrances causées aux malades et le fort taux de mortalité (deuxième cause de décès après les maladies cardiovasculaires), la prise en charge de cette maladie coûte excessivement cher.

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Les chiffres communiqués ce dimanche 4 février par le directeur de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M’hamed Ayad, permettent de se faire une idée sur le coût de cette maladie pour les caisses de l’État. Sur l’ensemble de la facture de la PCH (qui gère 80% de la facture du médicament), la part des médicaments anticancéreux est de 43%, tandis que 20% vont aux médicaments d’hématologie. Sur une facture donc de 88 milliards de dinars, les traitements liés à ces deux maladies coûtent la bagatelle de 45 milliards de dinars.

Cela concerne uniquement les médicaments qui transitent par la PCH et la note est encore plus salée si on y ajoute les équipements (comme ceux de la radiothérapie qui coûtent excessivement cher) ou encore les frais de fonctionnement des centres anti-cancer. Un coût appelé sans doute à augmenter à cause de la prévalence de la maladie mais aussi des nouveaux traitements mis au point et qui sont onéreux.

« Il y a de gros efforts qui ont été consentis par les pouvoirs publics. Il y a le plan anti-cancer 2015-2019 qui a été initié par le président de la République, qui est d’actualité. Les cancéreux sont pris en charge par la thérapie ciblée et le ministère de la Santé vient d’enregistrer de nouvelles molécules pour passer de la thérapie ciblée à l’immunothérapie. Ce sont des produits qui sont très onéreux », a expliqué M. Ayad sur les ondes de la Radio nationale.

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