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Le coronavirus « en train de disparaître progressivement », selon le professeur Raoult

Le coronavirus « en train de disparaître progressivement », selon le professeur Raoult

Pour le virologue français Didier Raoult, la pandémie de coronavirus pourrait disparaître dans quelques semaines. Il constate en tout cas qu’elle est « en train de disparaître progressivement »

« On a eu un pic de 368 cas nouveaux par jour et là on est dans la zone de 60 à 80 cas par jour, donc il y a une diminution très significative du nombre de cas. Il est possible, c’est une possibilité que j’avais évoqué parmi d’autres, que l’épidémie disparaisse au printemps et que d’ici quelques semaines il n’y aura plus de cas », dit-il dans une vidéo partagée sur son compte Twitter.

Le professeur minimise en outre l’incidence de la crise en cours sur la mortalité. « Si on veut savoir si la crise sanitaire a eu une incidence sur la mortalité en France, la réponse est non. Les crises sanitaires qui pendant l’hiver ont joué une différence significative sont celles de 1997, 2000, 2009 et 2017. On est très loin actuellement de la crise sanitaire de 2017 où il y avait énormément de grippes H3N2, donc cette année, l’augmentation de la mortalité liée à ce nouveau virus n’est pas visible significativement sur l’ensemble de la population », explique-t-il.

« J’avais prédit que cette crise sanitaire ne modifierait pas l’espérance de vie des Français. Il faut gérer les crises sanitaires sans angoisse, sans inquiétude et le plus professionnel possible, en isolant les malades », ajoute-t-il.

Sur le plan du traitement, il rappelle que sur les malades traités au niveau de son service, il y a eu 0.5% de mortalité, ce qui est « le résultat le plus spectaculaire au monde ».

Raoult plaide de nouveau en faveur de l’hydroxychloroquine. « Si les praticiens l’adoptent, c’est que ça marche. La mortalité dans les pays plus riches est plus importante que dans les pays de l’est du monde, la chine, la Corée, ou dans les pays les plus pauvres. On se demande si disposer de médicaments nouveaux est devenu un avantage ou un inconvénient. En Afrique, les gens n’ont pas le choix, ils n’ont pas de problème à prendre du plaquenil, ça ne leur coûte rien, tandis qu’en France il y a une lutte brutale quant à l’utilisation de médicaments simples et non coûteux. Quand on voit la différence de mortalité à Marseille comparée à d’autres sites en France, on se demande si ce n’est pas mieux de prendre de vieux médicaments qui marchent », dit-il.

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