
Elle a déjà foulé les podiums de la Fashion Week de Paris et a posé pour des créateurs. À seulement 20 ans, Yousra est une jeune Algérienne en France qui partage sa vie entre des études de santé et une carrière naissante dans le mannequinat.
Son double parcours atypique est le reflet d’une jeune diaspora déterminée à repousser les limites. Découvrez son histoire.
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Elle a déjà foulé les podiums de la Fashion Week de Paris et a posé pour des créateurs
Le double parcours de Yousra, entre études et passion mannequinat
Née à Alger, Yousra a grandi en Algérie avant de s’installer en France, où elle a décroché son bac. Elle est aujourd’hui en 3ᵉ année d’études de santé à Paris. Ces études exigeantes, elle les concilie avec une passion tout aussi prenante : le mannequinat.
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Dans un entretien à TSA – Algérie, elle dévoile : « Je fais du mannequinat par passion. C’est un métier qui redonne confiance en soi. Je fais ça en parallèle avec mes études, quand j’ai du temps libre et que je n’ai pas cours ».
Son histoire commence derrière l’objectif lorsque, adolescente, Yousra se découvre une passion pour la photographie. Elle attendra son année de terminale pour effectuer un stage de photo à Paris, et c’est à partir de là que tout s’enchaîne.
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Née à Alger, Yousra a grandi en Algérie avant de s’installer en France
« Durant le stage, on me prenait en photo et je prenais des photos des autres aussi. C’est comme ça que j’ai commencé le mannequinat », relate-t-elle.
Elle défile d’abord pour des créatrices algériennes, telles que Auressya Couture et La Perle du Maghreb, spécialisées dans les tenues traditionnelles : « Je voulais montrer notre culture au monde ». Ces premiers shootings la mènent ensuite vers des scènes plus prestigieuses.

Son double parcours atypique est le reflet d’une jeune diaspora déterminée à repousser les limites
Premiers défilés et premières collaborations
En un an et demi, l’agenda de Yousra se remplit de diverses collaborations : concours, shootings pour des créateurs divers comme la marque bulgare Radapola, couverture de livre… Elle prête notamment ses traits au jeu de cartes Fendada de Iyas Begriche, et elle fait la couverture de son livre « D’origine algérienne ».
On la retrouve également dans les pages de magazines de mode incontournables, comme le célèbre FabUK ou encore L’Officiel.

Son histoire commence derrière l’objectif lorsque, adolescente, Yousra se découvre une passion pour la photographie
Lors du concours Miss Amazigh, où Yousra se rend avec Baraka Merzaia, une amie algérienne mannequin comme elle et chanteuse, des photographes l’orientent vers les grands défilés.
C’est ainsi qu’en 2025, elle participe à sa première Fashion Week parisienne. Elle enchaîne ensuite celle de juillet et prépare déjà celle d’octobre. « Les défilés et autres shootings, ça dure depuis un an et demi à deux ans », précise-t-elle.

On la retrouve également dans les pages de magazines de mode incontournables
Yousra, jeune étudiante, mannequin et modèle photo, a un profil qui attire beaucoup. On l’invite à représenter l’Algérie à Miss Europe Continental, prévu en novembre à Naples. Mais elle décline : « Je ne pourrai pas y être, car j’ai mes cours ».
Le même dilemme se pose pour des propositions de film, de court-métrage ou encore pour la Fashion Week de Milan. Son cursus universitaire l’empêche de s’engager pleinement, et elle s’y plaît bien : « Je suis principalement à Paris, je ne peux pas trop m’éloigner. Le mannequinat, c’est les week-ends et les jours où je n’ai pas cours ».

Yousra, jeune étudiante, mannequin et modèle photo, a un profil qui attire beaucoup
Une fierté algérienne sur les scènes internationales
Malgré les sollicitations, Yousra n’a pas encore signé en agence. Elle préfère fonctionner grâce aux réseaux sociaux, au bouche-à-oreille, et à un agent qui la place sur certains défilés. Et pour sa future carrière, elle reste lucide.
« Je sais que je ne vais pas finir dans le mannequinat. Je travaillerai quand j’aurai mon diplôme. Mais le petit ou le grand écran, pourquoi pas », exprime-t-elle.

Son cursus universitaire l’empêche de s’engager pleinement, et elle s’y plaît bien
Et pour les jeunes Algériens de France qui veulent suivre sa voie, elle adresse un conseil plein de bon sens : « Je dirais de ne pas aller partout où on vous appelle. Il faut avoir des principes. Moi, j’impose mes conditions. Il m’est déjà arrivé de dire non, désolée, c’est trop pour moi ».
Elle révèle apprécier aussi la dimension internationale du milieu : « Le mannequinat, c’est aussi un monde où j’ai pu rencontrer des gens qui viennent de partout. J’ai aujourd’hui des amis de Belgique, d’Allemagne, des États-Unis… ».
Satisfaite de sa jeune carrière, Yousra se dit également fière d’être une des rares Algériennes sur les scènes internationales. « Je n’ai jamais rencontré une autre mannequin algérienne, hormis dans des événements spécifiques à la culture algérienne ».

Elle révèle apprécier aussi la dimension internationale du milieu
Entre blouse blanche et podiums, la jeune Algérienne prouve qu’il est possible de conjuguer passion et discipline ! Jusqu’où ira-t-elle ?