search-form-close
« Le FFS, fidèle au combat du FLN historique, demeure la seule alternative au régime »

« Le FFS, fidèle au combat du FLN historique, demeure la seule alternative au régime »

Face à la politique adoptée par le gouvernement et appuyée par les partis du pouvoir et l’opposition, le FFS considère qu’il demeure la « seule alternative au régime ». « Le FFS, avec tous ceux qui se reconnaissent dans sa ligne politique, demeure la seule alternative à ce régime », a déclaré ce samedi à Alger, le premier secrétaire du parti, Hadj Djillali Mohamed lors d’une journée de commémoration du deuxième anniversaire de la mort du président du parti, Hocine Ait Ahmed.

« Le projet du FFS de construction d’un État démocratique et social, principal objectif de la déclaration du 1er Novembre et de la Plateforme de la Soummam, porté par un consensus national jusqu’à la libération du pays, est à l’opposé de la vision néolibérale », a-t-il expliqué.

« Ce projet révolutionnaire vise l’instauration d’un État social où l’homme est considéré le centre et la finalité du développement. Ses valeurs fondamentales sont la justice sociale, la répartition équitable des ressources, la solidarité, l’intérêt général partagé et prévalent sur les intérêts individuels. Le progrès social est indissociablement lié au développement économique, lequel doit s’appuyer sur les capacités nationales et un secteur public dominant », a-t-il précisé ajoutant que « c’est la raison pour laquelle la construction du consensus national qui s’est forgée pendant la Guerre de libération nationale, est incompatible avec la voie libérale ».

Selon lui, le FFS, « fidèle au combat du FLN historique, incarne cette ligne politique depuis l’indépendance nationale et demeure le porte drapeau de ce combat ».

Hadj Djillali ne manque pas d’égrener tous les « coups » ayant ciblé le parti dans l’espoir de l’affaiblir, le discréditer et dévoyer son combat. « En dépit de toutes les tentatives de déstabilisation du parti, d’attaques mensongères contre son fondateur- le FLN a reconnu qu’elle a été injuste à son égard- de ghettoïsation dans son sanctuaire du centre du pays, de division de son électorat en créant et en finançant des formations politiques dites d’opposition, à sa gauche et à sa droite, prônant un discours similaire pour brouiller sa ligne politique, en organisant des dissidences et des formations dites indépendantes alliées au système, le régime n’a pas réussi à affaiblir le parti ni à ternir son image aux yeux de l’opinion nationale », souligne Djillai.

Si jusque-là la scène politique semble brouillée, pour le FFS, la ligne de démarcation se situe désormais entre le choix de la social-démocratie » qu’il incarne et l’orientation libérale à laquelle adhèrent  les partis du pouvoir et l’opposition.

Yennayer, une bataille qui vient d’être remportée

Évoquant la consécration de Yenneyer, journée chômée et payée, Mohamed Hadj Djillali, rappelant que le FFS a introduit un projet de Loi dans ce sens en 2014 et organisé une conférence sur la question à Constantine, considère qu’il « s’agit d’une bataille remportée », mais le chemin reste long pour la construction de la démocratie.

« Par cette occasion, je rends hommage à tous les militants de la cause amazighe et je m’incline devant tous leurs sacrifices. La consécration de yennayer comme fête nationale chômée et payée, une bataille qui vient d’être remportée, il en faudra beaucoup d’autre luttes pour que la mobilisation pacifique, démocratique et citoyenne s’impose comme un moyen incontournable pour la construction de l’alternative démocratique dans notre pays ».

Par ailleurs, il a réitéré le serment et fidélité du parti à l’idéal de Hocine Ait Ahmed.

  • Les derniers articles

close