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Le FFS met en garde contre des manifestations de colère

Le FFS met en garde contre des manifestations de colère

Le FFS prédit une année 2018 « douloureuse » pour les citoyens algériens dont la « colère prévisible s’exprimera dans la rue », selon lui.

Dans un communiqué publié ce vendredi à l’issue des travaux de son conseil national extraordinaires du 16 février et du 9 mars, le FFS établit une analyse très critique de la situation du pays au triple plan politique, économique et social.

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« Sur le plan politique, le constat fait ressortir une dégradation accélérée de l’état du pays à cause de l’immobilisme du régime paralysé au plus haut niveau, de la libéralisation économique engagée au profit d’une minorité et de l’abandon de l’État Social dont bénéficiait la majorité de nos concitoyens », écrit le FFS.

« Le système persiste dans sa position de statu quo se refusant à tout changement de régime pour l’instauration d’un état de droit démocratique. Cet immobilisme est appelé à durer jusqu’aux prochaines élections présidentielles d’avril 2019 », ajoute-t-il.

Sur le plan économique,  » le système a choisi ouvertement la voie libérale » avec le secteur privé national et étranger « comme vecteurs principaux du développement national ».

Les facilitations accordées à ces secteurs sont « motivées sur le plan financier mais surtout pour des considérations politiques de soutien du régime », note le FFS.

Sur le plan social, « la Loi de finances a consacré la fin de L’État social (…) », peste le FFS.

« Pour toutes ces raisons, estime le parti, l’année 2018 sera douloureuse pour les citoyens dont la colère prévisible s’exprimera dans la rue ».

Dans ce contexte, il appelle les structures du parti et ses élus à soutenir les « revendications » des citoyens en leur assurant « un prolongement politique ».

S’il se félicite des « résultats » obtenus lors des dernières élections, le FFS appelle ses militants à en faire une évaluation au regard de certains choix de candidats, tout comme la constitution de certains exécutifs locaux contestés dans certains cas.

Dans ce cadre, le FFS, comme pour balayer les accusations de certains partis, rappelle que « les engagements pris par nos fédérations avec des partis politiques au niveau local le sont dans le cadre d’arrangements techniques de gestion, conjoncturels et temporaires pour la stabilité des exécutifs et dans l’intérêt des populations. Mais ceci ne saurait en aucun cas constituer des alliances politiques incompatibles avec l’histoire de notre parti et de sa stratégie politique ».

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