Économie

Le groupe français Lactalis dénonce le « blocage illégal » de son usine en Algérie

Le groupe français Lactalis a dénoncé ce lundi le « blocage illégal » de son unique usine en Algérie, par un groupe « minoritaire » d’employés, et menace de « reconsidérer sa présence » sur le marché algérien.

« Depuis le samedi 20 juin, soit plus d’un mois, un groupe minoritaire d’employés a décrété, de façon illégale la fermeture du site y empêchant l’accès à leurs collègues qui ne peuvent pas reprendre leur travail et mettant ainsi en danger les emplois et la pérennité de l’entreprise », écrit le groupe français dont l’unique usine en Algérie est située à Beni Tamou dans la wilaya de Blida.

Présent en Algérie depuis 2017 via sa filiale Celia Algérie et ses marques Celia, Président et marques Mitidja (lait en sachet), le groupe français précise que ce blocage persiste en l’obtention d’une « ordonnance favorable de la justice dès le 22 juin, constatant l’entrave au travail et exigeant la fin de ces pratiques illégales. »

Il ajoute que malgré cette ordonnance et « l’intervention de la force publique le 8 juillet », le blocage n’a pas été levé et l’usine demeure fermée. Le groupe Lacatalis déplore le fait que « les intérêts de quelques individus sous le coup de plaintes pénales et procédures disciplinaires, ont prévalu sur l’intérêt collectif ». Il affirme que 120 salariés se présentent quotidiennement devant l’usine dans l’espoir de reprendre le travail. Ils font face « à des insultes et des menaces constantes », déplore-t-il encore.

Le groupe français fait état d’une perte de 200 millions de dinars depuis le 20 juin, et menace de « reconsidérer sa présence » sur le marché algérien si « le blocage persiste ».

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