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Le ministère du Travail publie la liste des 66 syndicats reconnus par l’État

Le ministère du Travail publie la liste des 66 syndicats reconnus par l’État

Le ministère du Travail a publié ce samedi la liste des 66 organisations syndicales des travailleurs enregistrées à fin février de l’année en cours par le département, alertant en parallèle l’opinion publique et tous les employeurs contre des groupes se présentant comme des organisations syndicales, mais qui seraient en réalité « en infraction par rapport à la législation du travail et ne représentent aucune catégorie socio-professionnelle », rapporte l’agence officielle.

On retrouve dans la liste des 66 syndicats l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA), le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapeste), Syndicat National des Praticiens de la Santé Publique (SNPSP) ou encore le Syndicat National des Transports Algériens (SNTA). La Confédération générale autonome des travailleurs algériens (CGATA), qui a lancé un appel à une grève nationale le 4 avril prochain, ne figure pas dans la liste.

« La pseudo-Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA) ainsi que les groupements de personnes utilisant la dénomination syndicale de l’ex SNATEGS, qui a en toute indépendance déclaré sa dissolution conformément à son statut, sont en infraction par rapport à la législation du travail et ne représentent aucune catégorie socio-professionnelle aussi bien dans le secteur de la fonction publique que dans le secteur économique public et privé », a affirmé le ministère du Travail dans son communiqué.

« À travers des déclarations rapportées par certains organes de presse et via les réseaux sociaux, des personnes ou corporations de personnes tentent d’organiser des réunions ou accordent des interview à des quotidiens de presse en se présentant comme étant responsables de pseudo organisations syndicales qui n’ont aucune constitution légale et vont même jusqu’à diffuser des tracts au niveau des lieux de travail et la voie publique », estime le ministère, qui affirme de plus vouloir à travers ce communiqué « informer également de cette situation les organisations syndicales de travailleurs légalement constituées ».

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