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Le parti de Zoubida Assoul répond au ministère de l’Intérieur

Le parti de Zoubida Assoul répond au ministère de l’Intérieur

Le ministère de l’Intérieur a annoncé jeudi 22 avril avoir entamé les « procédures légales devant les instances judiciaires spécialisées« , à l’encontre de l’Union pour le changement et le progrès (UCP).

Il a affirmé que la situation de l’UCP était « illégale » et indiqué lui avoir demandé de se conformer à la loi.

Le ministère de l’Intérieur a accusé la présidente de l’UCP, l’avocate Zoubida Assoum d’être « allée trop loin avec des agissements en contradiction avec les dispositions régissant le fonctionnement des partis politiques »

La réponse de l’UCP

Ce vendredi, l’UCP a dans un communiqué répondu aux accusations du ministère de l’Intérieur. Il indique avoir tenu son congrès le 10 avril dernier, en présence d’un huissier de justice, et « ce conformément à la loi organique régissant les partis politiques ».

Il ajoute qu’une conférence de presse a été tenue le lendemain, le 11 avril, « en présence d’un officier des renseignements généraux de la Sûreté de la wilaya d’Alger, sanctionnée par un communiqué publié sur la page Facebook de l’UCP et repris par la presse nationale ».

L’UCP ajoute qu’il a publié ses statuts, comme l’exige la loi et que l’huissier de justice a établi son procès-verbal et sera « transmis au ministère de l’Intérieur avec tous les documents dans les délais prévus par la même loi ».

« L’UCP et sa présidente remplissent toutes leurs obligations administratives et donc activent en toute légalité conformément à la loi », assure le parti de Zoubida Assoul.

Après avoir répondu dans le fonds, l’UCP relève que le communiqué du ministère de l’Intérieur « ne comporte ni date, ni signature de son auteur, ni référence, comme le prévoient la réglementation et règlements en la matière ».

Il ajoute que le « communiqué dans son dernier paragraphe comporte des propos menaçants à l’encontre de la présidente de l’UCP, Mme Zoubida Assoul, qui ne trouvent pas leurs justifications légales ».

Enfin, l’UCP dénonce et condamne « ces pratiques qui s’inscrivent dans une volonté manifeste du pouvoir d’éliminer toutes les forces démocratiques de la scène politique ».

 

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