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Le pétrole en baisse, subit des prises de bénéfices

Le pétrole en baisse, subit des prises de bénéfices

Le pétrole new-yorkais a terminé en baisse mercredi, touché par des prises de bénéfices après avoir atteint des plus hauts en deux ans et demi la veille.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, a perdu 33 cents pour clôturer à 59,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

​Le baril de Brent (référence ​pour le pétrole algérien) était côté à 65,84 dollars, après avoir atteint 66,81 dollars en séance.

« Cette baisse intervient après la forte progression de mardi liée à l’explosion d’un oléoduc en Libye », a indiqué James Williams de WTRG, « les investisseurs pren(ant) leurs profits » le lendemain, selon Mike Lynch de SEER.

Toutefois, « cet oléoduc ne transporte qu’environ 80.000 barils de brut, cela ne devrait donc pas causer de hausses majeures sur les prix » dans les prochains jours, a analysé M. Williams.

A l’inverse, le spécialiste n’écarte pas une poursuite de la chute des cours jeudi car « le pétrole a réagi de manière disproportionnée » mardi après l’explosion, en culminant à des niveaux inégalés depuis la mi-2015.

Par ailleurs, note M. Williams, la remise en service progressive de l’oléoduc de Forties en mer du Nord devrait alimenter un marché baissier dans les prochains jours, en faisant également pression sur les prix.

L’oléoduc de Forties, par lequel passent habituellement l’équivalent d’entre 400.000 et 450.000 barils de pétrole chaque jour, est toujours fermé, mais son opérateur Ineos a affirmé mardi que les réparations étaient désormais finies et que des tests de pressurisation étaient en bonne voie.

Les investisseurs sont également dans l’attente jeudi du rapport hebdomadaire du département américain de l’Energie (DoE) sur les stocks de produits pétroliers, publié avec un jour de retard en raison d’une journée fériée lundi.

Les analystes tablent sur une baisse de 3,75 millions de barils pour le brut, sur une hausse de 1,35 million de barils pour l’essence, et sur une stagnation des produits distillés selon la médiane d’un consensus compilé par l’agence Bloomberg.

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