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Le pétrole plonge au plus bas depuis sept mois : les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’économie algérienne

Le pétrole plonge au plus bas depuis sept mois : les mauvaises nouvelles s’accumulent pour l’économie algérienne

REUTERS/Hamad I Mohammed
Depuis le début de l’année, la baisse du Brent s’établit à 17,33%. De quoi contrarier sérieusement les plans du gouvernement qui a établi la Loi de finances 2017 sur la base d’un baril à 50 dollars.

Les nouvelles sont mauvaises pour l’économie nationale. Ce mercredi, alors que le Conseil des ministres se penchait sur le programme du nouveau gouvernement Tebboune, le pétrole poursuivait sa dégringolade sur les marchés financiers.

À New York, le baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a chuté de 3,77% à 44,73, son plus bas niveau depuis sept mois. En début de soirée, le Brent (référence pour le pétrole algérien) cédait plus de 2,5% à 47 dollars après avoir chuté jusqu’à 46,74 en séance. Les marchés réagissent négativement à la publication du rapport hebdomadaire du département américain de l’Énergie (DoE) montrant une baisse moins forte qu’attendu des réserves de pétrole brut et une augmentation surprise des stocks d’essence.

Depuis le début de l’année, la baisse du Brent s’établit à 17,33%. De quoi contrarier sérieusement les plans du gouvernement qui a établi la Loi de finances 2017 sur la base d’un baril à 50 dollars. La persistance d’un baril à moins de 50 dollars va sans doute contraindre le nouveau gouvernement à recourir à une Loi de finances complémentaire dès cet été pour corriger certains aspects de la Loi de finances et éviter un dérapage budgétaire qui obligerait le gouvernement à recourir à l’endettement extérieur. Ce qu’il cherché à éviter à tout prix.

Ce mercredi, en Conseil des ministres, le président Bouteflika a demandé au gouvernement d’éviter le recours à l’endettement extérieur pour « préserver la souveraineté économique du pays ». Le chef de l’État, qui présidait son premier Conseil des ministres depuis le 28 décembre, a également appelé à « endiguer davantage les importations pour préserver les réserves de change ».

Il a aussi instruit le gouvernement à poursuivre la politique de rationalisation budgétaire. Pour « ne pas trop impacter les programmes publics d’investissements, le président Abdelaziz Bouteflika a invité le gouvernement à promouvoir des financements internes non-conventionnels qui pourraient être mobilisés pendant quelques années de transition financière », a déclaré le chef de l’État.

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