Rien ne semble pouvoir arrêter la descente aux enfers des cours du pétrole. Ce lundi 16 mars vers 9H30, le Brent, référence pour le pétrole algérien, cédait 9,25% à 31,50 dollars. Un plongeon qui vient s’ajouter à la baisse de 25% enregistrée la semaine dernière. Depuis le début de l’année, les pertes du Brent s’établissent désormais à près de 53%.
Ce lundi, le pétrole est affecté par la détérioration de la situation dans de nombreux pays, notamment en Europe et aux Etats-Unis, touchés par le coronavirus. Plusieurs pays ont annoncé des mesures drastiques pour tenter de contenir la propagation du virus. Des mesures qui auront un impact considérable sur l’économie mondiale et donc sur la demande en pétrole.
Pour ne rien arranger, le déclenchement d’une guerre des prix entre la Russie et l’Arabie saoudite fait craindre une offre excédentaire par rapport aux besoins des marchés dans les prochains mois. « Cette combinaison rare de chocs affectant à la fois la demande et l’offre a provoqué un effondrement du marché du brut alors que les producteurs (…) se préparent à une saturation de l’offre de pétrole dans les semaines qui viennent », a expliqué ce lundi un analyste, cité par le magazine Capital.