search-form-close
Le pétrole recule après l’interruption d’une grève au Nigéria

Le pétrole recule après l’interruption d’une grève au Nigéria

Les cours du pétrole ont reculé à New York, après l’interruption d’un mouvement de grève de travailleurs nigérians du secteur pétrolier, peu après son démarrage lundi.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier, référence américaine du brut, a perdu 14 cents pour clôturer à 57,16 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

« Les travailleurs nigérians du secteur pétrolier devaient entrer en grève et menaçaient de perturber la production locale. Ils ont finalement interrompu leur mouvement (lundi) », a indiqué Robert Yawger de Mizuho USA.

Selon l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), les réserves de pétrole du Nigeria étaient les huitièmes du cartel fin 2016, avec plus de 37 milliards de barils, soit 3,1% du total de l’organisation.

Avant de chuter brusquement suite à l’interruption du mouvement de grève, le pétrole gagnait du terrain.

Outre les problèmes au Nigeria, il était poussé par le premier recul en plus d’un mois du nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis, selon les statistiques hebdomadaires de la société américaine Baker Hughes.

La société a fait état vendredi d’un nombre de puits de pétrole actifs en baisse de 4 unités, à 747 puits, après cinq semaines consécutives de hausse.

« Le nombre de puits a notamment baissé dans le bassin dit Permian (dans l’ouest du Texas, ndlr) pour la première fois en huit semaines », ont détaillé les analystes de JBC Energy.

Cette région est particulièrement observée par les marchés car c’est là que se situent les puits de pétrole de schiste, plus coûteux à exploiter et dont la remontée des prix du baril pourrait doper l’activité.

« La production de schiste pourrait être entravée par la hausse des coûts de fracturation et des services », ce qui à terme pourrait mener à « baisser les anticipations de production », a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group.

Les analystes continuaient également à suivre la situation en mer du Nord où l’oléoduc de Forties, qui transporte 40% de la production d’hydrocarbures du Royaume-Uni, était fermé depuis une semaine après une fuite.

« Les informations dont on dispose nous poussent à croire qu’il faudra une à deux semaines avant une réouverture », a commenté Mike Lynch de SEER.

  • Les derniers articles

close