Économie

Le pétrole termine la semaine en hausse grâce à un nouvel accord au sein de l’Opep+

Nouveau coup de pouce des membres de l’Opep et de leurs partenaires, dont la Russie, aux cours du pétrole. Réunis ce vendredi à Vienne, ils ont réussi, à l’issue de plusieurs réunions marathon, à s’accorder pour réduire de manière plus significative leur production d’or noir : 500.000 barils par jour afin de soutenir les prix.

La Russie, mais surtout l’Arabie saoudite, seront les deux premiers contributeurs à ces quotas renforcés, avec des coupes respectives de 70.000 et 167.000 barils par jour. Plusieurs pays producteurs, dont l’Arabie saoudite, vont ajouter à ce nouvel objectif des baisses « volontaires et supplémentaires » de volume, selon le communiqué.

Cette baisse est calculée à partir des niveaux de production d’octobre 2018 et fera l’objet d’un examen d’étape en mars 2020, ont précisé les ministres du pétrole de l’Opep dans leur communiqué.

Les marchés ont immédiatement salué l’accord. Le baril de brut léger américain (WTI) a gagné 1,3% à 59,20 dollars. Au moment de la clôture à New York, le Brent, référence pour le pétrole algérien, progressait de 1,33% à 64,23 dollars. En cinq séances, le Brent a gagné plus de 6%.

À présent, la question est de savoir combien de temps va durer cette nouvelle embellie sur le front des cours pétroliers. À de nombreuses reprises par le passé, les hausses qui ont suivi des annonces similaires de l’Opep et de l’Opep+ n’ont fait long feu. Les cours retournent rapidement sous les 60 dollars, des niveaux desquels ils semblent avoir du mal à s’extirper ces dernières années malgré les efforts des pays producteurs.

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