Lynda Hanna
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Cinq présidents africains, dont celui de la Mauritanie Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani ont été reçus mercredi par Donald Trump à la Maison Blanche. Cette rencontre, marquée par un geste peu commode du président américain envers les présidents mauritanien et libérien à qui il a demandé de parler peu, a été suivie d’une polémique sur le rapprochement entre la Mauritanie et Israël.
Le média américain Semafor a révélé que le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a rencontré le premier ministre israélien à Washington en marge de ce sommet afro-américain, en vue de normaliser les relations entre Nouakchott et Tel-Aviv. La chaîne Al Arabiya a fait également état de cette rencontre.
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Face à la polémique par les informations sur la rencontre supposée entre le président Mauritanien et le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à Washington, Nouakchott a réagi vendredi pour la démentir.
La Mauritanie démente une rencontre entre son président et Netanyahu à Washington
Le ministre de la Culture, des arts, de la communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, El Houssein Ould Meddou, ce qu’a rapporté la chaîne Al Arabiya sur cette rencontre est « sans fondement ». « La nouvelle est totalement dénuée de crédibilité, appelant la chaîne à faire preuve de rigueur dans la sélection des informations et à éviter de diffuser de fausses nouvelles », a ajouté le porte-parole du gouvernement dans une déclaration à l’Agence mauritanienne d’information.
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Au Maroc, les informations sur la prétendue rencontre entre Al Ghazouani et Netanyahu ont été largement commentées dans les médias proches du Palais royal. Pressés de voir leur voisin du sud leur emboîter le pas et signer les Accords d’Abraham comme l’a fait Rabat en 2020 pour ne pas rester le seul pays de l’Union du Maghreb arabe à entretenir des relations diplomatiques avec Israël, ces médias ont aussitôt annoncé la relance des relations entre Nouakchott et Tel-Aviv. Etablies en 1999, ces relations ont été rompues en mars 2010, mais Israël n’a pas renoncé à les renouer, pour étendre sa toile dans le monde musulman.
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