Le RCD a critiqué, ce vendredi 5 septembre, les choix économiques du gouvernement, notamment le recours à la planche à billets et les dernières hausses de taxes contenues dans la Loi de finances 2018.
La Loi de finances « risque d’handicaper durablement le redressement d’un appareil productif déjà miné par une gestion bureaucratique. En effet, l’artifice qui consiste à recourir à la fabrication de dinars sans contrepartie n’est pas sans conséquences sur la vie économique et sociale du pays et des populations », écrit le RCD dans un communiqué.
« Même si les difficultés vont s’accentuer, les nouvelles orientations du gouvernement Ouyahia font déjà les premières victimes à cause des ruptures de stocks particulièrement en médicaments anticancéreux », souligne le parti.
Le RCD rappelle avoir « déjà mis en garde contre les dangers d’une politique qui consiste à gagner du temps en attendant la présidentielle de 2019 ». « Cette sorte d’année « blanche » ne peut que virer rapidement pour changer de couleur devant l’accumulation des contraintes économiques et les besoins sociaux incompressibles », met-il en garde.
« C’est d’autant plus vrai que les positionnements politiques prennent le pas sur l’impératif de gestion des affaires publiques », poursuit le RCD qui critique la dernière « Tripartite » convoquée par le FLN.
« La réunion FLN-FCE-UGTA après la décision à la hussarde entérinée par une tripartite atypique pour imposer une privatisation spécifique n’est pas un simple fait anecdotique. Elle dénote de la persistance d’une tension au sommet pour le contrôle du déroulement de l’élection présidentielle ».